[Mr.anonyme]

Bonjour la communauté.

Je vais vous raconter ici une expérience que j'ai eu dans le but de provoquer une prise de conscience chez certaines personnes. Car j'aurais bien aimé prendre conscience du problème que j'ai pu avoir avant de le rencontrer à 21 ans.

/ ! \ Gros pavé en vu, je recommande de lire en plusieurs fois.

Moi et le porno:

J’ai commencé à entendre parler du porno en 5ème, mes camarades de classe en regardait et me raconter les scènes auxquelles ils assistaient en se branlant. Moi j’en avais rien à faire car à cette époque j’étais plus intéressais par les RPG que par les filles et le sexe.
A l’âge de 16 ans, je commence enfin ma puberté, et je commence à découvrir mon corps, à m’intéresser aux filles etc…J’exploite ce plaisir solitaire qu’est la branlette, et de fil en aiguille je passe de l’imagination aux images, des images aux films -16 à la télé, et de l’érotique au porno sur internet.

Cela à durer jusqu’à 21 ans, j’ai toujours regardé du porno et malgré quelques tentatives pour arrêter (de 2 semaines), je m’y remettais de plus belle avec des idées comme « ça lutte contre le cancer de la prostate », « tout le monde le fait », « y’a pas de mal à se faire plaisir »…
Bien que je regardais des vidéos tout à fait normales à mes débuts sur le porno, j’ai au fur et à mesure visionné des vidéos au contenu de plus en plus hard… (anal, deepthroat, threesome, gangbang, bukkake, BDSM…)
A la fin une vidéo « normal » ne m’excitais que très peu, seul les scènes hard me convenait.

Quand j’ai eu une copine, j’ai voulu arrêter tout ça. Mais impossible, c’était comme une drogue. Et bien que je me disais que ce n’est bien de se branler sur d’autres meufs alors que j’en ai une (qui me disait « Je suis là pour ça » en prime), je le faisais quand même. Jusqu’à 6 mois après l’avoir rencontré.

Ma 1ère fois : La débandade.

En janvier, j’ai eu ma 1ère copine, YOUHOU, après 21 ans j’allai enfin savoir ce que ça fais de faire l’amour. Je me suis toujours douter que ce que je regardais était du cinéma et du coup l’image que j’avais de faire l’amour n’était pas biaisé, c’était comme je me l’imaginais.
Sauf que… ça ne m’excitais pas du tout. Ma copine était vierge et n’y connaissait rien, mais j’ai mis 3-4 rapports à « bander » correctement. Je me sentais très nul (dû à l’image de l’homme infaillible qui jamais ne ramollit). Je ne bandais que lorsque m copine m’aider oralement ou en me branlant. Dès que je lui faisais des choses (avec la bouche ou que j’essayais de rentrer en elle) j’étais mou.

Et très vite un cercle vicieux c’est installé : J’avais de moins en moins envie de faire des choses sexuelles avec ma copine car je stressais à l’idée de ne pas bander, ce qui me faisait débander encore plus.
Heureusement elle est très compréhensive et après beaucoup de mots doux pour me rassurer, sur mes performances, je commençais à aller mieux. Petit à petit j’arrivais à regagner en vigueur jusqu’à ce que je puisse enfin être en elle…

Avec du recul cela doit arriver à beaucoup de garçon, pas forcément que les consommateurs de porno. Mais je n’étais vraiment pas très attiré par le vagin d’une femme (Mes catégories porno préférés étant l’anal et l’oral… bah tiens…)
Cela dura 2 mois.

Début de la sexualité : Le marathonien.

Pouvant à nouveau bander, nous nous fîmes plaisir à découvrir notre sexualité l’un et l’autre, ma copine était très heureuse car j’étais endurant. Elle qui avait peur de tomber sur un précoce. Mais on vint à se poser des questions. 2H de sexe (hors prélis), est-ce vraiment normal ? 1H de pipe sans éjaculer, est-ce vraiment normal ?
Je me finissais à la main à tous les rapports car je n’arrivais pas à jouir dans ma copine, ou même lorsqu’elle me suçait ou me branlait. A vrai dire je ne ressentais quasiment rien lors des rapports, parfois un peu de plaisir mais très rarement.

Ma copine commença à se poser des questions, nos rapports étaient vraiment TROP long, au point que ça l’irritais (physiquement) malgré l’utilisation de lubrifiant et qu’elle avait des courbatures. Puis je n’éjaculais pas en elle, elle pensât que je ne la trouvais pas assez jolie pour ça. (Pourtant elle m’excitait au point que je bande pendant des heures).
Cela dura 4 mois.

Sexologue et problème identifié.

Suite à ça, ma copine s’interrogea de plus en plus et on eut une discussion. Je lui ai avoué être un grand consommateur de porno (jusqu’à 2-3x par jour). Elle m’avoua ne pouvoir rester avec quelqu’un qui ne pouvait avoir plaisir en elle, qu’elle ne se sentait pas attractive à cause de cela et que ça lui posait de plus en plus problème.
Mais elle m’aime, et me promet de rester avec moi et de m’aider à traverser ça si en échange je lui prouve que je fais des efforts.
Une alarme s’active en moi : JE VEUX RESTER AVEC ELLE. Je sors les grands moyens :
-Consultation d’un sexologue dans la semaine.
-Contrôle parental installé sur mon portable et ordinateur, je lui laisse configurer les mots de passes (pour ne pas que je puis aller sur des sites coquins).
-Arrêt de la masturbation pendant… 5 jours puis j’ai craqué…

Ce rendez-vous chez le sexologue m’a mis une claque et soulagé aussi.
Ce n’était pas mental si je n’arrivais pas à éjaculer en elle (et si j’étais aussi endurant). Cela est physiologique, c’est du à ma technique de masturbation dit « Death Grip Syndrom ».
C’est-à-dire que pour me masturber je serrais à mort mon gland en me branlant très vite. Du coup le vagin d’une femme n’ayant pas la même force qu’une poigne, je ‘avais pas l’impression d’être « serré » en elle. De plus je ne peux pas aller aussi vite avec mon corps qu’avec mon avant-bras.
Cela créer aussi une insensibilité au niveau de tous le gland. Qui n’est pas irréversible heureusement.

La claque arrive : Il faut que j’arrête de me masturber ou que je me frotte sur mon matelas lorsque j’en ai envie pour rendre ma bite plus sensible. Arrêt total du porno, je n’ai le droit qu’à l’imagination. Et surtout… 6 mois à 1 an avant de retrouver un gland « normalement » sensible.

Résolution du problème et avenir.

J’applique les conseils du sexologue et je redécouvre peu à peu une sexualité de plus en plus épanoui. Je recommence à sentir des sensations quand elle me fait une pipe (avant rien), je commence à avoir du plaisir à la pénétrer etc…
Finalement j’ai réussis à éjaculer pour la 1ère fois en elle après 8 mois de relation et 7 mois de sexualité. Elle en pleurait de joie.

J’ai eu de la chance, beaucoup de chance d’être tombé sur une fille qui m’aime, qui m’a aidé et qui a été compréhensive. Je pense que si j’étais tombé sur une fille qui m’avait lâché je n’aurais que rechuté de plus belle avec un énorme manque de confiance en moi.

Mes conseils :

-Si vous êtes consommateurs de porno, essayais d’arrêter. La technique du contrôle parental est radicale. (Supprimer tous vos fichiers sauvegardés aussi). Créer un mot de passe impossible à retenir (genre 30 caractères avec des trucs spéciaux) et donner le à un proche (en ne lui disant pas à quoi ça sert si besoin).
-En cas de problème allez voir un sexologue. On a honte au début mais finalement ça fait beaucoup de bien.
-Ne laissez pas le porno gâcher votre vie.

Voilà, j’espère que mon histoire aidera certain à décrocher de ça. Car on peut lire à droite à gauche que c’est bien ou pas bien, je ne savais pas quoi en penser moi-même et maintenant je le sais.

Évitez ça à tout prix ! Arrêtez de regarder ça et profitez de la vie avec votre copine.

[Make-Me]

Le porno n'était pas ton problème mais la façon dont tu te branles... C'est le sexologue qui te l'a expliqué !

Diaboliser le porno comme tu le fais est assez ridicule à mes yeux, surtout que être un "grand consommateur" ce n'est pas 2 ou 3 fois par jour, tu te goure dans les proportions...

Témoignage amusant qui serait plutôt à mettre dans la section "sexe", il n'y a aucun SOS ici mais un avis tranché sur le fait que toi personnellement tu as eu un soucis avec la branlette et que tu préfères décrier le porno comme un grand méchant briseur de ménage.

EDIT : le titre de ton sujet est "Comment j'ai faillis détruire mon couple", preuve que ce n'est pas le porno qui était en cause mais bien toi.

[Mandella]

Envoyé par Make-Me

Le porno n'était pas ton problème mais la façon dont tu te branles... C'est le sexologue qui te l'a expliqué !

Diaboliser le porno comme tu le fais est assez ridicule à mes yeux, surtout que être un "grand consommateur" ce n'est pas 2 ou 3 fois par jour, tu te goure dans les proportions...

Témoignage amusant qui serait plutôt à mettre dans la section "sexe", il n'y a aucun SOS ici mais un avis tranché sur le fait que toi personnellement tu as eu un soucis avec la branlette et que tu préfères décrier le porno comme un grand méchant briseur de ménage.

EDIT : le titre de ton sujet est "Comment j'ai faillis détruire mon couple", preuve que ce n'est pas le porno qui était en cause mais bien toi.

Tout à fait d'accord.

[Shyn]

Ou alors t'aurais pu tomber sur une petite cochonne et kiffer ta vie sexuelle...

C'est ça qui me choque le plus au final dans ton récit, t'as subi une diabolisation totale de la part de ton environnement, psychologue comme copine.

Pour moi, ta copine est aussi fautive que toi dans l'affaire.

Certes, le porno, c'est différent de la vie réelle... en partie, car sans rentrer dans les extrêmes, y a moyen d'avoir des pratiques assez hard avec une femme ouverte, toutes les femmes ne sont pas des saintes nitouches non plus...

[Harv']

Bizarres vos réactions les mecs, la dependance au porno est un vrai problème pour beaucoup de gens, que ça soit au niveau physique comme ici ou au niveau psychologique : y'a des sites entiers dediés à ça, je vous invite à aller lire des temoignages dessus pour vous faire une idée plus precise. Le porno ce n'est pas le mal, mais quand ça devient une dependance ça le devient.

Merci pour ton temoignage, c'est cool que tu aies eu les bons reflexes et une copine comprehensive.

[Shyn]

Au même titre que l'alcool Harv'...

Ce qui me dérange, ce sont les discours extrémiste, et la diabolisation qu'il y a derrière tout ça.
Oui, être dépendant au porno, c'est problématique, et y a besoin de prendre les choses en mains si ça a un impact sur notre vie sexuelle.

J'ai toujours été "dépendant" au porno, j'ai pas mal culpabilisé a cause de ça par le passé, parceque j'étais pas dans les "normes" et qu'on s'est bien chargé de me le faire savoir.
Bien que je me masturbe pas sur des trucs trop hard, donc c'est pas aussi extrême.

Cela dis, c'est régulier, dés que je me retrouve tout seul, je me fais mon petit plaisir solitaire...
Et ça m'empêche pas d'avoir une vie sexuelle épanouie avec mes copineq, de regarder du porno avec l'actuelle, d'avoir des sessions assez hard, et d'autres plus axées sur les sentiments.

Ce qui me chose dans son récit, c'est la passivité de sa copine, qui lui fait vivre sa différence comme une tare, alors qu'elle aurait pu jouer un rôle actif, en dédramatisant la situation et en l'aidant de manière active.

[Make-Me]

Harv' je ne vois à aucun moment qu'il est dit qu'il y avait dépendance au porno. Le sexologue a uniquement indiqué que mister se masturbait d'une façon plutôt violente le désensibilisant petit à petit.

Ici il s'agit d'un problème physique et non psycho comme tu le dis. Je suis d'accord avec toi que la dépendance au porno peut devenir un soucis lorsque consommé massivement et qu'il n'y a plus que cela, mais dans le cas présent il n'y a aucun problème psychologique (dixit le sexologue et ce témoignage) et aucune dépendance.

Shyn : je suis d'accord sur le fait que la demoiselle devait être plus "active" pour aider à résoudre ce soucis. Le soucis n'était que le fait qu'il ne pouvait jouir en elle, cela vient avec de l'entrainement et elle aurait pu aider. En revanche je ne te suis plus quand tu insinue qu'elle l'a amené à se questionner sur sa consommation de porno car là aussi, je n'en retrouve aucune trace dans son témoignage, elle n'était sûrement pas au courant qu'il se masturbait aussi fort.

Que l'intéressé nous aiguille car pour ma part, aucun problème psychologique, de dépendance, ou de pornographie, il n'y a que le fait de se masturber en mode "Death Grip Syndrom". Ce témoignage est idéal pour diaboliser la masturbation en revanche...

[Shyn]

Suite à ça, ma copine s’interrogea de plus en plus et on eut une discussion. Je lui ai avoué être un grand consommateur de porno (jusqu’à 2-3x par jour). Elle m’avoua ne pouvoir rester avec quelqu’un qui ne pouvait avoir plaisir en elle, qu’elle ne se sentait pas attractive à cause de cela et que ça lui posait de plus en plus problème.
Mais elle m’aime, et me promet de rester avec moi et de m’aider à traverser ça si en échange je lui prouve que je fais des efforts.

L'ultimatum emprunt de crise d'ego de sa part le poussant a régler son problème plutôt que de chercher des solutions a deux, je suis désolé, mais ça aide pas.

[Make-Me]

Bien vu Shyn ! En effet "elle ne peut rester avec quelqu'un qui ne peut avoir de plaisir en elle". C'est un ultimatum puisqu'il doit lui prouver qu'il fait des efforts. Bon, ce n'est pas sur le fait qu'il matte du porno mais sur le problème de jouir en elle.

Ah là ça n'aide pas ce genre de comportement, c'est sûr !

[Harv']

Oui, comme avec l'alcool y'a des degrés de dépendance différents et qui sont plus ou moins handicapants ou dangereux.

Certains n'auront aucun problème avec ça, d'autres en souffriront.
Clairement, quand tu te retrouves à devoir regarder des vidéos de plus en plus hard pour être excité c'est que tu es en train de devenir accro, c'est un des symptomes principaux.
Et ça a des répercussions sur la vie sexuelle après, où un acte soft ne parait plus du tout excitant.

Beaucoup de gens ne sont pas conscient d'être accros au porno, le test c'est de décider de ne pas en regarder pendant une semaine ou 2, et de voir comment on se sent. Si on se sent en manque comme un junkie, c'est qu'il y a un souci de dépendance au niveau du cerveau. Si on est ok, c'est que notre consommation est saine et qu'on sait gérer.

Mais clairement si tu sens que ça empiète sur la qualité de tes relations avec les femmes ou de ta sexualité, arrêter pour voir si ça va mieux ça me semble la décision la plus judicieuse ! T'as aussi la masturbation "saine", c'est à dire sans fantasme ou tu fais juste attention à tes sensations, et où le but c'est de prendre du plaisir (sans forcément aller jusqu'à jouir mais tu peux) pour que le sexe ne soit plus uniquement associé à un stimulus extérieur de vidéo hard.

Donc non, ne pas diaboliser le porno, mais connaître aussi les risques si on devient dépendant ça aide à ne pas tout voir tout rose ou tout noir.