Salut les gars.
Depuis mon divorce, j'ai muri en mode compet. Du bord du gouffre, je suis fier d'avoir remonté la pente, je ne me suis jamais senti aussi bien dans ma peau, j'ai des passions perso (je fais du trail, pour le dépassement de soi, c'est top), des amis, un taf cool, un fils génial.
Je suis avec une fille de depuis 2 ans et demi, dont 5-6 mois de vie commune.
J'ai bientôt 40 ans, un fils de 8 ans (1 sem / 2) et elle à bientôt 30 (pas de gosses).
J'ai vécu un bon moment en mode célib, les semaines ou je n'avais pas mon fils surtout; Sorties, rencontres, j'ai plusieurs histoires avec des femmes, toujours sur quelques mois, voir une petite année, qui se terminait souvent par leur départ, il faut l'avouer, parce que je pense que je m'attache assez vite. Je travaille sur ce point, j'essaye de tirer de l’expérience de tout ça.
A peine 15 jours après une histoire qui s'est terminée, je me suis rapproché d'une fille que je connaissais et on s'est très vite trouvé... Celib pas longtemps !
Pas de promesses, un truc au jour le jour, moi, très sur mes gardes, pas trop sentiments trop vite surtout ! Et puis là , c'est elle qui me pousse un peu et elle fini par m'avoir et m'arracher un "je t'aime". C'était sincère, je le retenais pour me protéger.
Elle m'aime cette meuf, vraiment. Plus souvent chez moi que dans sa coloc avec qui elle se prends la tête, elle fini par venir vivre avec moi. On prends nos marques, mes habitudes de célib en prennent un coup (vaisselle, rangement,...
) mais ça le fait! Avec mon fils pareil, attachement entre eux parfait.
Je l'encourage dans tous ses projets, suis hyper présent et à son écoute sans pour autant étouffer, on est très complices et amoureux (vie sexuelle +++, entente parfaite)
Vie commune où l'on rentre dans la phase fusionnelle en gardant quand même nos trucs de nos côtés (yoga pour elle, run pour moi), mais c'est vrai que ça fini souvent avec un petit joint devant un film...
Et puis voilà , 6 mois après, elle se mets à cogiter. En l'espace de 15 jours, craquage, une pote à elle décide de se séparer, elle l'accompagne dans son histoire et commence à se remettre en question. Besoin de se recentrer, de se retrouver, de respirer. C'est pas toi c'est moi. Je te mérite pas. Elle se perd, devient irrationnelle et s'enfonce dans ses questionnements.
Moi, je pense que j'ai réagit comme il faut. Droit et inébranlable, je la laisse respirer, il n'y a rien d'autre à faire dans ce cas là . Pas de pleurnichades, rien, digne de A à Z.
Elle en est d'ailleurs très reconnaissante.
Elle part quelques jours chez sa pote, zero contacts.
De mon côté, j'ai des potes, je sors, je cours, je fais ma vie.
On se retrouve hier soir pour faire le point. C'est dur, elle ne peut pas s'empêcher de plonger dans mes bras, de pleurer et de s'excuser, mais on discute.
J'essaye de ne pas passer ma soirée à la convaincre de revenir, mais plutôt la séduire un peu, je la fait rire, il y a un peu de contact physique jamais repoussé, je l'écoute, je lui montre par plusieurs signaux que je suis fort et pas dépendant d'elle. En gros : "regarde ce que tu vas perdre si tu déconnes, mademoiselle !"
Et puis ça fini par sortir. je m'y attendais pas. Elle m'avoue avoir couché avec un mec. En mode coup d'un soir. Sans savoir pourquoi, besoin de se tester, ou je ne sais quoi. Elle est ravagée, remplie de culpabilité, me hurle des pardons, pleure comme jamais. Saute dans mes bras et n'arrive plus à en sortir.
Moi, je suis devenu une statue de marbre, comme assommé. Je lui dit que je la trouvais perdue mais que je ne pensais pas à ce point là . Tout va très vite, elle se dit qu'il faut qu'elle parte, mais n'y arrive pas, mes se chaussures et reviens pleurer dans mes bras, puis son manteau et reviens à nouveau, impossible de me laisser.
Moi sur mon canapé, complétement HS. mon corps entier se mets à trembler, elle essaye de me réchauffer. Elle s'inquiète pour moi. Je me resaisis et lui dit de pas s'inquieter en lui disant "ca va aller, je suis plus fort que tu crois" avec un grand sourire (elle kiffe mon sourire).
Elle fini par partir en pleurs. Fin de l'histoire.
Dans ma tête : Mec t'es célib, commence à te le renter dans le crâne, bien profond
Une demie heure plus tard, elle se pointe (elle a encore les clefs de chez moi) me saute dans les bras, m'embrasse, me dit qu'elle m'aime, se blottit et me demande si elle peut dormir avec moi ce soir. Elle est épuisée et en dort pas depuis de nombreux jours.
J'ai été faible. Parce qu'aussi très touché par son état. Je lui dit à une seule condition : t'es pas la par pitié pour moi. Elle m'assure que non, qu'elle m'aime et que mes bras lui manque. Elle passe la nuit collée contre moi et dors comme un loir. Moi beaucoup moins, je pense beaucoup.
Ce matin, elle semble toujours amoureuse, m'embrasse, m'appelle par mon petit surnom de couple, me répète qu'elle m'aime et part au taf.
Clap de fin.
Moi, je suis pas parti au taf ce matin, je me repose un peu de tout ça. J'aimerai avoir votre avis sur cette situation.
Il ces meufs avec qui on se sépare, mais qui n'en valent pas la peine, je suis passé à autre chose et je sais foncer.
Mais là , il y a elle, la spéciale, celle qui colle, celle où tu te dis que non, tu peux la laisser se barrer comme ça sans lutter un peu.
Au plaisir de vous lire.
Nico.