Choisir de "revenir dans le monde"
 

pour lutter contre la dépression, les interrogations, l'anxiété.

Je partage cette métaphore qui s'est imposée à moi dans le brouillard et qui finalement décrit cet acte de choix. Hop, on décide de revenir dans le monde, hang on comme on dit en anglais.

On décide alors d'accepter de porter ce que l'on essaie d'éviter : ses émotions, sa vision, ses besoins et envies.

Est-ce si simple ? L'avenir nous le dira, mais il n'existe qu'une barrière entre le "vouloir" et le "faire", l'esprit.

Pour moi c'est simple.

J'ai traversé des torrents de tourments, et une seule et unique chose m'a permis de ne pas sombrer ; définir ce que je voulais et AGIR en ce sens.

Reflchir, c'est parfois superflu.
Reflechir au sens c'est important. Mais ce n'est pas tant cela qui pose problème ; on trouve tous plus ou moins le sens qui nous arrange, c'est le COMMENT qui nous retient.
Comment faire ceci ou cela ?
Comment parvenir à ce qui a un sens pour nous ?
Comment faire lorsque l'anxiété, la peur nous retiennent d'agir ?
Comment réagir devant la peur de ne pas réussir ?

Sauter dans le vide en fermant les yeux.

L'esprit dicte le corps qui dicte l'esprit qui dicte le corps.

Si tu agis, ton esprit ira mieux.

Perso ce qui m'aide c'est la discipline,
répéter quelque chose tous les jours.

Tous les matins séries de pompes et abdos, tous les soirs salle de gym.

En ce sens avoir un travail m'aide pas mal aussi: tous les matins se lever à la même heure pour aller au même endroit, faire (plus ou moins) la même chose.

Le bon côté c'est qu'une fois que la discipline est installée et qu'on s'y tient il n'y a plus trop à réfléchir, les pensées parasites et les angoisses disparaissent.
Le mauvais coté c'est que tout ça devient une routine, donc peu aussi créer de l'ennui.

Pendant le peu de temps qu'il reste de libre, on peut toujours réfléchir à de nouveaux projets, qui potentiellement peuvent avoir plus de sens que ça routine actuelle, mais je pense qu'une routine aide bcp à s'ancrer dans la vie se détachant des peurs et angoisses qu'on peut avoir quand on a trop de temps libre et trop de temps pour penser au sens de sa vie.

Cheers.:D

Pour partir en couille au moins une fois l'an, ce qui me ramène à chaque fois de mes errances métaphysiques et autres, c'est le fait de me dire "Bon, quelles valeurs défend-tu maintenant ?". Et je les malmène au point de ne garder que celles dont je suis intimement convaincu après une longue remise en question. L'action n'étant que la suite logique de l'adoption de valeurs auxquelles je sais pouvoir m'accrocher :)

Moi aussi je me paye une bonne période de Down.

Heureusement, je m’étais engagé dans pas mal de projets (asso, bénévolat pour la mairie, chalenge musicale).
C'est plus une question d'honneur que d'envies qui m'oblige a ne pas m'affaler, mais ça a le mérite de me garder le tête hors de l'eau.

Je valide ce que disent mes vdds, il n'y a que l'action qui prime dans ces moments là.
On a un peu l'impression de le faire sous la contrainte au début, mais ça fini toujours par payer.

Le vouloir c'est l'esprit et l'esprit sait que faire ne revient pas toujours à avoir ce qu'on veut. Puis il y a ce qu'on pense vouloir et ce qu'on veut. Chacun sa solution, tu verra jusqu'où la tienne te mènera.
On est très critique envers cet esprit mais est-ce que c'est pas celui-ci qui nous défini le mieux ?

Ce qui m'aide au quotidien c'est de donner de l'importance aux petites victoires.
Elles ne font que conduire à de grandes décisions, même s'il faut du temps pour s'en apercevoir