Art De Seduire   Retourner sur ArtDeSeduire.com - Techniques et Conseils en séduction
Précédent   Forum seduction et drague - Forum artdeseduire > >

Téléchargez votre guide!
Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #1  
Vieux 01/11/2017, 17h44
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: août 2014
Messages: 1 804
Par défaut Gérer la peur, l'anxiété et la critique interne

Bonjour,

Après une lecture récente et pas mal d’événements perturbateurs dans ma vie, je suis arrivé à une nouvelle pensée synthétique que je voulais partager avec vous dans la gestion de plusieurs problèmes récurrents dans la vie et que mon titre décrit.
Ne souhaitant pas laisser s'échapper cette pensée et - désireux d'échanger et donc de construire ensemble sur ce sujet - je me suis dit que j'allais exposer mes pensées et expériences pratiques sur le sujet.
Je suis aussi porté par l'idée que l'on peut gérer ce problème seul, ce que j'essaie de prouver par la pratique.

Comment prendre ce message ?

Ce premier paragraphe est important puisqu'il est aussi un enseignement - ou en tous cas une approche possible - qui s'est imposé à mon esprit. En fait, il s'intègre même dans un fondement des solutions que l'on peut apporter au traitement de l'envahissement de soi par : les peurs, l'anxiété et la critique interne. Attention, notez le vocabulaire employé : je parle de traitement de l'envahissement et non de la lutte voire de l'éradication qui est une chimère s'opposant au principe de réalité. En effet, ces mécanismes sont inscrits dans notre patrimoine biologique et dans notre conditionnement social. Celui qui dit actuellement ne ressentir aucun de ces mécanismes est soit un menteur, soit une personne qui en est tellement détaché qu'il n'y fait plus attention (dans ce cas : bravo à lui !).

Je reprends : comment prendre ce message ? La pensée booléenne nous pousse souvent à aborder les énoncés affirmatifs comme des vérités à jauger d'un point de vue binaire : "ce qu'il dit est-il vrai ou pas ?", ce qui souvent nous pousse à soit accepter entièrement des énoncés "mon dieu, c'est tellement vrai !", soit à les rejeter entièrement. En soi, ce n'est pas un problème puisque - implicitement - en réalité nous validons ou invalidons des énoncés selon une vérité relative. Cependant, peut-on aller plus loin et extraire quelque chose de plus riche en adoptant une posture différente ?
A la manière des couleurs qui apportent à une toile une mixité et une harmonie plus complexe, l'examen inductif voire symbolique d'un énoncé apporte non seulement une vérité personnelle et/ou perspective plus riche mais permet aussi de rattacher ce que vous en extrayez à votre édifice.

En d'autres termes, je vous encourage à lire ce guide comme un outil réflexif. Plutôt que de chercher une solution dans mon message, pensez de manière presque opportuniste en essayant d'extraire de mon message ce qui vous parle et peut vous aider.

Vous avez besoin d'être convaincus ? Alors voilà une affirmation toute simple : la seule constante immuable dans la vie est la réalité (les faits). La vérité quant à elle n'a pas de place dans le développement personnel : aucune phrase n'a de vérité si elle ne se rattache pas à une réalité. Ce qui importe n'est pas de savoir si ce que vous dites ou pensez, ce que disent les autres ou pensent les autres est vrai mais si - au prisme de votre vérité personnelle - cette réalité entraîne cette conclusion.

Par exemple : on peut vous dire que vous êtes un sale con. Est-ce-vrai ? Est-ce-faux ? Il n'y a pas de réponse. Cependant, plutôt que de fuir ou s'opposer, prenez le temps de voir la résonance qu'a cette affirmation en vous. Est-ce que les faits (par exemple : vous avez dit à une femme qu'elle est grosse) vous poussent à penser qu'il a quelque part raison (même si vous n'utiliseriez pas le même mot) selon vous ? Voici la pensée opportuniste (au sens positif du terme).

Dernier point important : relaxez-vous. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Eh bien le pire ennemi dans la croissance personnelle est le fait de vouloir trop bien faire. Vous vous fixez des objectifs, vous passez une journée de glande et alors vous culpabilisez et abandonnez. NON, nous sommes humains et on cédera toujours à des peurs.

La peur et l'anxiété

Plutôt que de faire un long discours vu dans d'autres livres ou sites, je vais essayer de partager mes retours d'expérience.

Commençons par la peur et l'anxiété.
Ces deux sujets m'ont pris pas mal de temps et d'expérimentations. J'ai essayé de suivre des conseils lus partout, de tenter moi-même des choses et j'ai pu reconnaître ce qui était au final une impasse à long voire moyen terme.

La réponse intuitive que l'on peut avoir face à la peur est de chercher à la faire taire brutalement voire à l'ignorer. Il y a plusieurs stratégies qui sont toutes des impasses (et j'explique pourquoi) :

- se donner des coups de pieds au cul : ("allez, tu n'es pas un gosse") Cela ne marche pas puisque - ce faisant - vous ne prenez pas vos responsabilités face à votre peur que vous réfutez sans la moindre preuve pour éviter de la voir. En somme, vous avez peur de votre peur qui reviendra bien évidemment à chaque fois.
Soyons clairs : il arrive que cette approche soit positive par touches tout simplement car vous réalisez après coup que votre peur était infondée. Et pragmatiquement, il y a des opportunités qui ne se manquent pas. Mais, appliquée à TOUT, cette logique vous pousse également à vous infantiliser et à vous parler mal comme on le ferait à un petit soldat.
Enfin, cette approche classifie la peur dans la case "négative" alors que cette sensation est en réalité neutre. Pourquoi neutre ? Parce que c'est une réalité biologique qui a une fonction. Comment vous gérez ce signal relève de vous, mais la peur en soit est aussi un mécanisme de protection, c'est cette peur qui vous empêche par exemple de vous risquer votre vie pour rien. Il y a donc des aspects positifs.

- se dire que la peur n'existe pas et/ou qu'on est en fait très fort, blabla (automotivation) : vous comprenez le problème, si vous ressentez la peur, c'est qu'elle existe. Nier la réalité revient à fuir une chose qui va vous revenir en pleine face.

- compenser par des actes "courageux" exagérés : je pense que l'on connaît tous les résultats de la frustration -> l'excès. Pour ma part, cela m'est arrivé. Frustrés d'avoir peurs pour de petites choses, nous essayons alors de remplir la balance par des actes exagérément "courageux", comme si cela allait nous aider. Par exemple, j'ai eu peur d'aborder une fille et de la croiser, alors je lui ai envoyé un message très risqué. En prenant une peur à bras le corps de façon inconsidérée, je pensais effacer la frustration de ne pas oser parler à cette fille. Est-ce que cela a marché ? Non. Cela m'a aidé pour d'autres choses, mais cela n'aide pas sur cette peur précise.

Comment faire alors ?
Premièrement, il faut apprendre à reconnaître la peur et l'anxiété. Par "fierté" ou "peur de la peur", on peut finalement se focaliser sur de grandes peurs en oubliant de reconnaître des occurrences plus modérés de celles-ci dans la vie.

Par exemple : j'ai peur de présenter certaines idées au travail, cela me terrorise. Cependant, je n'avais jamais fait attention à de petits évitements dans la rue : par exemple prendre mon skate quand il y a du monde pour ne pas perdre la face, etc. Pourtant, ce sont de petites peurs vraiment modérées que je pourrais gérer facilement.
Pour cela, il faut reconnaître la peur et l'anxiété. La reconnaître comme un signal électrique du corps, je vous renvoie au sujet de la pleine conscience.

En faisant ainsi, on commence peu à peu à avoir une vision objective de ses peurs. On en connaît le catalogue et on est donc plus serein pour les gérer.
En somme, mon conseil est le suivant : commencez par augmenter votre niveau de vigilance par rapport à ces signaux de peur et d'anxiété. Saisissez les et commencez par gérer ceux qui sont "faciles". Cela vous fera vous sentir mieux et dans une situation croissante de pouvoir.
Comment la gérer ?
En la "capturant" avec le cerveau. En identifiant, en mettant le doigt dessus, vous empêchez étrangement qu'elle n'explose.
Et - en la capturant - commencez aussi à l’interroger par rapport à la réalité. En effet, une peur peut être justifiée. Il ne s'agit pas de lutter contre des peurs justifiées (par exemple : "si je fais un salto sans expérience, je risque de me broyer le cou"...eh bien oui c’est vrai) mais de gérer des peurs montées en épingle par votre cerveau. Pour cela, distinguez peur et danger.
Réponse avec citation

Découvrez notre produit :
  #2  
Vieux 01/11/2017, 17h44
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: août 2014
Messages: 1 804
Par défaut

La critique interne

La critique interne est souvent lié et associée aux deux sensations listées dessus. Elle vit parallèlement et est aussi - selon moi - un signal neutre en soi mais négatif si l'on y accorde le principe de vérité plutôt que de réalité.

Là encore, je pense qu'il n'est pas vraiment constructif de vouloir "tuer" sa critique interne. La critique interne - après tout - est aussi un signal que nous envoie notre corps. Qu'il soit justifié ou pas nécessite un examen plus poussé si besoin est.
D'ailleurs - je viens d'y penser - mais il est intéressant de noter un paradoxe : alors que l'envahissement par la critique interne est relié à un manque de confiance en soi, il est un fait pourtant que nous acceptons comme vrais ce que cette critique nous dit. Or, la critique interne vient bel et bien de nous même si cela a pu être empreint par le passé par des discours externes. Donc, d'une certaine manière, bien que doutant e nous, nous accordons pourtant une confiance totale en notre """jugement""". En se rendant compte de ce paradoxe, on fait un premier pas vers deux choses :

- la compréhension du fait qu'il n'est pas nécessaire, ni souhaitable d'avoir une confiance totale en ses jugements arrêtés : la confiance saine, ce n'est pas ça
- la critique interne n'a pas plus raison que nous puisqu'elle fait partie de nous

Comment faire alors ? Eh bien pareil que pour la peur mais en allant un peu plus loin. Là encore, il ne s'agit pas de fuir ou de rejeter mais de replacer ce mécanisme là où est sa place sans lui accorder de pouvoirs surnaturels : il faut la descendre de son piédestal et apprendre à la voir comme un interlocuteur externe. Vous pouvez exiger d'elle qu'elle vous parle avec respect, vous pouvez saisir ses messages de manière opportuniste et les confronter à la réalité.
En somme, accepter l'existence de ces signaux et composer avec eux.

En résumé, le secret selon moi réside dans le fait de désacraliser et objectiver ses signaux. Je m'oppose donc au principe d'"affronter ses peurs" et propose de le remplacer par "gérer ses peurs" en décomposant le problème par situation.
En décomposant un problème par situation, i.e. : "je passe à côté d'eux, j'ai peur qu'ils me jugent, ce n'est pas justifié et d'ailleurs sans preuve ni risque alors je passe à côté deux", on dédramatise aussi et on évite de s'associer à un problème et avoir l'impression qu'on joue sa vie à chaque épreuve.
En somme : plutôt que de voir chaque expérience de peur comme une opportunité de rejeter ou de confirmer sa nature peureuse, on le voit plutôt comme une situation à gérer et ENSUITE on fait le bilan si besoin (mais vous le ferez seul, pas besoin d'y penser).

Voilà ce qu'on appelle le "détachement" et qui a toujours été un mot mystérieux pour moi. Le "détachement" n'est pas l'oubli, l'ignorance mais la capacité à décomposer son psyché, des situations en objets distinct et pas forcément reliés de façon.
Réponse avec citation
Réponse

Outils de la discussion
Modes d'affichage

Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 16h55.