[LouisS]

Aujourd'hui Johnny Soporno a posté un texte sur son compte facebook. Je vous en ai fait une traduction parce que je crois que ça concerne énormément de gars qui viennent ici, un peu en panique, demander ce qu'ils doivent faire et ce qu'ils doivent dire pour réparer au plus vite une situation qui est entrain de leur glisser entre les doigts


Rien de ce que vous méritez ne demandera jamais d'urgence.

L'idée qu'il faut saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente relève de l'auto-sabotage, car elle implique qu'une telle opportunité serait une chance exceptionnelle, et non quelque chose sur lequel vous pouvez réellement compter.

Vouloir quelque chose plus que vous sentez le mériter est de vous mettre dans la position d'esclave de cette chose, car vous vous sentirez alors obliger de faire tout et n'importe quoi pour la garder et ne pas la perdre.

C'est doublement vrai pour les relations. Si vous ne vous sentez pas digne et méritant de l'amour et de l'appréciation d'une personne en particulier, le besoin de vous faire rassurer fera de votre vie un enfer miséreux, MÊME SI VOUS RECEVEZ DÉJÀ CETTE AFFECTION!

La réponse, bien sûr, c'est de travailler pour vous améliorer; retrouver l'idée que vous méritez cet amour au plus profond de vous même, et de vous souvenir que si une personne ne vous apprécie pas, malgré votre sentiment de valeur personnel, alors le problème serait peut-être complètement de leur côté!

Relis ces phrases là, encore et encore. Il y a énormément de sagesse là-dedans.

Rien de ce que vous méritez ne demandera jamais d'urgence.

L'idée qu'il faut saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente relève de l'auto-sabotage, car elle implique qu'une telle opportunité serait une chance exceptionnelle, et non quelque chose sur lequel vous pouvez réellement compter.

La prochaine fois que vous sentirez un sentiment d'urgence vis-à-vis l'un de vos objectifs ou une fille en particulier, rappellez-vous ces phrases. Lorsque vous saurez que vous avez tout ce qu'il faut pour obtenir cette chose, vous saurez que vous pouvez créer l'opportunité de l'obtenir, encore et encore. Et le sentiment d'urgence et la peur de perdre ce qui vous est cher seront de l'histoire ancienne.

[S_Sunshine]

C'est intéressant.

Je t'invite cependant à mieux choisir les noms de tes sujets. Quand j'ai cliqué j'ai eu l'impression d'avoir affaire à ces articles putaclic sur Facebook, du style *vous n'allez pas croire ce que blabla".

Parenthèse, il ne suffit pas de lire quelque chose pour l'appliquer. La compréhension viscérale demande un véritable travail.

[Hanneman]

Je suis en désaccord avec cet extrait.

L'idée qu'il faut saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente relève de l'auto-sabotage, car elle implique qu'une telle opportunité serait une chance exceptionnelle, et non quelque chose sur lequel vous pouvez réellement compter.

Vouloir quelque chose plus que vous sentez le mériter est de vous mettre dans la position d'esclave de cette chose, car vous vous sentirez alors obliger de faire tout et n'importe quoi pour la garder et ne pas la perdre.

C'est doublement vrai pour les relations. Si vous ne vous sentez pas digne et méritant de l'amour et de l'appréciation d'une personne en particulier, le besoin de vous faire rassurer fera de votre vie un enfer miséreux, MÊME SI VOUS RECEVEZ DÉJÀ CETTE AFFECTION!

La réponse, bien sûr, c'est de travailler pour vous améliorer; retrouver l'idée que vous méritez cet amour au plus profond de vous même, et de vous souvenir que si une personne ne vous apprécie pas, malgré votre sentiment de valeur personnel, alors le problème serait peut-être complètement de leur côté!

L'idée qu'il faille (le subjonctif du verbe avoir est me semble t-il plus approprié en regard de la structure grammaticale) saisir une opportunité lorsqu'elle se présente relève de la réactivité et de l'opportunisme.

Je crois que dans ce texte il y a un manque de discernement entre CROIRE que l'opportunité ne se représentera jamais plus et SAVOIR que l'opportunité ne se présentera plus.
Car il y a bel et bien des opportunités qui ne se présentent qu'une fois dans une vie OU qui ne se représenteront plus après un certain temps pour tout un tas de raisons.

Un exemple :
L'été 2011, mon grand père me propose de partir en vacances avec lui (et ma grand mère).
Cela faisait 10 ans que je n'étais pas parti en vacances avec lui.
J'ai imposé ces vacances à mon patron, parce que je savais au plus profond de moi que cette opportunité ne se représenterait plus.
Je suis parti en vacances avec mes grands parents l'été 2011. Mon grand père est mort en Novembre de la même année.

Si j'avais suivi la philosophie que tu préconises, qu'elle autre opportunité de partir une dernière fois avec mes grands parents m'aurait été permise ? Aucune.

Parfois dans la vie, il faut savoir prendre des embranchements. Certaines opportunités ne se représenteront plus, c'est un fait. Se montrer désireux de les concrétiser ne fait pas de nous des personnes needy ou de basse valeur.
Mais il faut savoir faire le discernement entre : "est ce que cette OPPORTUNITÉ NE SE REPRÉSENTERA PLUS DU TOUT, ou COMMENT pourrais-je une autre fois dans ma vie, CRÉER une opportunité SIMILAIRE.

Fais des recherches et regarde certain(e)s grand(e)s de ce monde ; l'importance de leur capacité à saisir des opportunités UNIQUES au moments où elles se présentent.

C'est là le point noir de ce texte à mon avis ; le manque de discernement.

Une dernière chose, ta traduction reste très anglophone par moment. Par exemple :
"Vouloir quelque chose plus que vous sentez le mériter est de vous mettre dans la position d'esclave de cette chose".

Suis-je le seul qui n'est même pas sûr de comprendre cette phrase ?

[K.art]

Merci @Louis pour le passage

Parenthèse, il ne suffit pas de lire quelque chose pour l'appliquer. La compréhension viscérale demande un véritable travail.

Tu peux développer comment appliquer une telle stratégie pour qu'une idée fasse sens puisse être appliquée.

Rien de ce que vous méritez ne demandera jamais d'urgence.
[..]
Je crois que dans ce texte il y a un manque de discernement entre CROIRE que l'opportunité ne se représentera jamais plus et SAVOIR que l'opportunité ne se présentera plus.
Car il y a bel et bien des opportunités qui ne se présentent qu'une fois dans une vie OU qui ne se représenteront plus après un certain temps pour tout un tas de raisons.

Effectivement, il y a ambiguïté à éclaircir. Je n'arrive pas la nommer...

[EDIT] :

Je t'invite cependant à mieux choisir les noms de tes sujets Quand j'ai cliqué j'ai eu l'impression d'avoir affaire à ces articles putaclic

même si l'effet est là, je suis d'accord. #onvautmieuxqueça

[tron]

Je trouve qu'il y a quelque chose de bien dans le texte de base et évidemment aussi dans ce que dit hanneman.

Quand on est prêt à atteindre nos objectifs, normalement des opportunités y en a pleins qui pullulent. Je pense qu'il vaut mieux apprendre à être prêt que chercher des opportunités plus ou moins gagne-petit.

On peut pas pour autant ne pas s'investir dans les opportunités mais il faut faire attention à ne pas se laisser posséder par elles. C'est pas forcément utile de quitter famille et ami pour un job correcte par exemple, ça se discute bien sûr.

[phantom_green]

Comme souvent, la vérité est entre les deux extrêmes à mon avis !

[S_Sunshine]

Je rejoins Hanneman sur le fait que ce texte manque de discernement. Ces idées ne sont pas délimitées, il leur manque un cadre.

Une dernière chose, ta traduction reste très anglophone par moment. Par exemple :
"Vouloir quelque chose plus que vous sentez le mériter est de vous mettre dans la position d'esclave de cette chose".

Suis-je le seul qui n'est même pas sûr de comprendre cette phrase ?

Ce sont les principes de l'asservissement.

Nous sommes esclaves de nos propres émotions, et il s'agit d'une chose tout à fait naturelle. Le problème se pose lorsque ces émotions sont en opposition avec notre bien-être, c'est à dire qu'elles sont motivées par nos frustrations.

L'individu rentre ainsi dans une démarche auto destructrice.

Je vois cette nuance dans le "vouloir quelque chose plus que vous sentez la mériter", qui renvoie bel et bien à une forme de mal-être.

L'idée qu'il faut saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente relève de l'auto-sabotage, car elle implique qu'une telle opportunité serait une chance exceptionnelle, et non quelque chose sur lequel vous pouvez réellement compter.

La première phrase ne me semble pas assez nuancée. Hanneman a expliqué pourquoi grâce à son exemple de vacances avec des grands parents.

Je pense que ces propos se réfèrent à une notion d'auto-valuation de l'individu vis-à-vis de l'atteinte de ses objectifs.

Ainsi, tenter de saisir toutes les opportunités lorsqu'elles se présentent est une démarche de fuite.

Il me semble que ça colle avec cette phrase :

Vouloir quelque chose plus que vous sentez le mériter est de vous mettre dans la position d'esclave de cette chose, car vous vous sentirez alors obliger de faire tout et n'importe quoi pour la garder et ne pas la perdre.

Ce passage mis en gras se réfère en effet aux insécurités de l'individu.

Lorsqu'un individu a réalisé le travail nécessaire afin de reconnaître sa valeur intrinsèque, saisir des opportunités ne relève plus de la valuation mais de l'enthousiasme.

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Tu peux développer comment appliquer une telle stratégie pour qu'une idée fasse sens puisse être appliquée.

Je pense que l'auteur l'a bien expliqué dans son dernier paragraphe.

Il est difficile de donner une marche à suivre tant cette démarche est personnelle, cependant il s'agit à mes yeux d'une déconstruction-reconstruction de l'individu afin de se recentrer sur lui-même et réussir à déjouer son auto-valuation.

[tron]

Envoyé par phantom_green

Comme souvent, la vérité est entre les deux extrêmes à mon avis !

Ouai et c'est intéressant de percevoir ces deux extrêmes.

[Hanneman]

Si je peux me permettre, et SI c'est comme cela qu'il est perçu, mon point de vue ne représente pas un extrême.

[K.art]

Je pense que l'auteur l'a bien expliqué dans son dernier paragraphe.

Il est difficile de donner une marche à suivre tant cette démarche est personnelle, cependant il s'agit à mes yeux d'une déconstruction-reconstruction de l'individu afin de se recentrer sur lui-même et réussir à déjouer son auto-valuation.

Je trouve cela terriblement frustrant. Finalement tant qu'on ne sait pas comment changer, comment s'employer à se changer, ce genre de texte reste du vent.