[Un Garologiste]

Alors, comme je savais pas où poster ça, je le met ici (désolé d'avance si je suis pas dans la bonne section)

Ce qui suit est un petit texte à l'arrache écrit en toute schlaguitude spontanée, ce matin dans un café.
C'est le genre de pratique qu'il me reste de mon défi d'écrire un récit par jour pendant 1 mois que j'ai fait en janvier.

J'suis aspirant scénariste, donc attendez vous à voir débouler de temps en temps des textes de qualité inégale et pas bien écrit ^^
Mais bon, comme il traitait de la séduction, je le partage avec vous. Il m'a été inspiré par une one-itis que j'ai rencontré récemment, et qui m'a tellement marquée que je m'en replonge dans le game.

Le texte en question :




"La propension au désordre (ainsi qu'au désastre) était forte chez ce jeune homme.
Il avait entreprit ce qu'on peut considérer comme une ascension à obstacle mouvant.
Et le dernier rencontré était beau, une magnificence.
C'était un beau rocher, au dessus de sa tête, dérivant quasiment à l'horizontale, ce qui le rendait quasiment infranchissable.
D'un autre côté, sa disposition rendait possible le repos et la contemplation.
Cette noble caillasse, bleu azur, reflétait la lumière du Soleil et donnait des airs de grotte sous-marine à l'abri qu'il formait.

Notre grimpeur ne l'avait pas toujours été, grimpeur.
Il avait surtout été un garçonnet en proie à la peur du vide, incapable même d'enseigner l'usage d'une balançoire à des marmots.

Si cette terreur était anecdotique, il aurait sûrement, comme tant d'autres, fait avec.
Mais le jour où il paniqua à l'approche d'un trottoir un peu trop haut, la chose fut établit que c'en était assez.
Et le clochard assis au bas d'un escalier (autant dire qu'il avait souvent de quoi rire, avec notre gus) compatit cette fois-ci.

Abandonnant son rictus contre un sourire, il dit au jeune homme que, comme il avait peur du vide, c'était à celui-ci qu'il fallait casser la gueule, et lui tendre un bon gros doigt, le torse bombé et le regard fier (casquette à l'envers si possible)

Le jeune homme, au point où il en était, prit le conseil comme il vient. Il décida de tout plaquer et embarqua tout juste sa brosse à dents, pour nettoyer la crasse sous ses pompes.

D'abord, il se mit à la recherche du vide d'en bas et, c'est en véritable archéologue qu'il y parvint, avec un professionnalisme qui ferait passer les taupes pour des bourgeois qui paient leurs café Starbucks à trois euro cinquante.

Pendant longtemps, il n'eut comme compagnie que les déjections fossilisées de dinosaures (dont une de ptéranodon qu'il ramena plus tard et qui fit sa fortune).
Puis, un beau jour, alors qu'il atteignait presque le bout de son périple, il trouva le clochard, assis là avec des bouteilles de vins au grand âge.
Amusé de le retrouver là, celui-ci dit à notre bon bougre qu'il avait assez creusé et que, pour grandir, il devait affronter le vide, l'autre.

Voilà d'où le grimpeur était parti et que, maintenant qu'il osait enfin grimper, un salaud de rocher parmi les plus augustes lui offrait de lui donner la paix.

Et c'est ainsi, plein d'amertume, de regret et de frustration, que le grimpeur choisit de continuer advienne que pourra et que, s'il ne retrouvait pas par la suite le chemin vers cet entrée au paradis, et bien TANT PIS !"