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  #1  
Vieux 23/05/2008, 09h18
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Par défaut L'inner game - qu'est ce que c'est ?

Sur les forums j’ai lu à peu près tout et n’importe quoi au sujet de l’inner game. Bien que les concepts utilisés représentent certaines réalités de nos vies mentales, tout cela reste assez vague et peut être source de confusion pour celui qui débarque ici ou ailleurs.

Je vais donc dans ce post tenter de remettre l’église au milieu du village en m’appuyant sur ce qu’a écrit sur le sujet celui qui est à l’origine du concept d’inner game : Tim Gallwey.

1 – Historique
2 – Définition
3 – Apprendre
4 – Les jeux de l’ego
5 – En guise de conclusion : pourquoi développer son inner game ?
6 – Références

Bonne lecture


1 - Historique

L’expression inner game a été introduite au début des années 1970 par Tim Gallwey.

Tim Gallwey, initialement diplômé de Harvard et promis à une belle carrière universitaire, prend en 1971 une année sabbatique pour enseigner son plus grand dada : le tennis. Il réalise que dans la tête de la plupart de ses élèves se déroulait de nombreuses choses qui nuisaient à la performance et à l’apprentissage. Tim Gallwey commence alors à explorer des moyens pour contrer ces interférences et en 1974, il écrit le livre « the inner game of tennis ». S’ensuivront toute une série de livres (inner game of music, inner game of work, etc.).

Au milieu des années 70s, certaines entreprises commencent à s’intéresser à ces concepts également. Au début des années 80s, Tim Gallwey travaille avec AT&T, IBM, Apple, Coca Cola. S’ensuivent de nombreuses coopérations avec des entreprises, pour déboucher sur « The inner game of work » et de nombreuses conférences et séminaires.

La principale activité de Tim Gallwey est maintenant d’enseigner ses méthodes.

2 - Définition

L’inner game est le jeu qui intervient avec soi-même comme si « je » était 2 :
- « Celui qui parle » l’égo
- « Celui qui fait » qui comprend l’inconscient & le corps

L’inner game est l’une des deux aires d’engagement présentes dans toute activité humaine. L’inner game est l’interne. L’autre aire est l’externe, encore appelée outer game.

L’outer game est joué contre les obstacles externes tandis que l’inner game est joué contre les obstacles internes.

Les obstacles externes dépendent de l’activité, alors que les obstacles internes sont les mêmes pour toute activité. C’est d’ailleurs pour cela que l’apprentissage d’une discipline exigeante (sport de haut niveau, métier complexe, drague, …) a toujours un gros impact sur le reste de la vie de la personne qui la pratique.

Obstacles internes : peur, doute, perte d’attention, critiques contre soi, hésitation, sur-analyse, croyances limitantes, etc.

Ce sont ces interférences qui empêchent d’atteindre son plein potentiel, on peut donc résumer cela avec l’équation suivante :

Performance = potentiel – interférences.

Impossible d’atteindre la maîtrise ou la satisfaction dans quelque activité que ce soit sans un minimum de maîtrise de l’inner game. Quand les interférences sont au minimum on a une impression que tout coule de source, certains athlètes appellent ça être « in the zone ». A l’inverse, quand l’esprit est rempli de critiques contre soi-même, d’hésitation, d’analyse, etc. les actions sont bizarres, manquent de timing et d’efficacité.

L’inner game n’est donc pas quelque chose de statique mais dynamique, c’est un ensemble de compétences avec des principes, des méthodes et des outils.

La compétence centrale de l’inner game est la concentration. On peut comparer la concentration à la lumière, plus on est capable de se concentrer et plus on éclaire l’objet qui nous intéresse. La lumière puissante et orientée permet de mieux « voir » alors qu’avec une lumière blafarde et diffuse on voit mal le présent, on regrette le passé, on a peur du futur, et on résiste contre le flot de la vie.

Quand une grande partie de notre énergie consciente est orientée vers le présent avec une profonde envie de comprendre, alors on voit mieux, on peut pour ainsi dire que la conscience est plus claire.

Lorsque l’on se met à s’intéresser à l’inner game, on passe en général par d’abord par une phase où le pratiquant se dit qu’il va travailler son inner game pour devenir plus efficace dans l’outer, puis s’il continue le voyage vers lui-même il finit par basculer pour devenir un joueur de l’inner game avant tout, l’outer devenant simplement un moyen et non plus une fin en soi. Il se libère alors de la pression du résultat et n’est plus ni anxieux, ni frustré. La pratique de l’outer et son apprentissage se fait alors de manière naturelle, de la manière que tout être humain utilise pour apprendre à marcher, parler, nager, sauter, courir, etc.
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  #2  
Vieux 23/05/2008, 09h18
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3 – Apprendre

3.1 - La manière forcée


Tim Gallwey a eu ses premières intuitions sur l’inner game lorsqu’il s’est rendu compte que plus il donnait d’instructions à ses élèves et plus c’était dur pour eux, ils se retrouvaient avec trop de choses à penser, ils devenaient de plus en plus tendus, leur jeu devenait forcé.

Quand l’élève est dans cet état, dans sa tête se déroule un dialogue interne conflictuel, l’ego donne des ordres, critique, réprimande, l’ego ne fait pas confiance au corps pour agir correctement, résultat la tension ne fait qu’empirer, les performances se dégradent.
Or l’inconscient, le système nerveux, le corps, ils n’oublient rien, toutes les invectives de l’ego n’aident donc pas car l’inconscient finit par croire toutes ces critiques.
Ce jeu forcé n’est évidemment pas l’idéal et finalement Tim Gallwey s’est rendu compte que les images sont bien importantes que les mots pour apprendre et que pour le professeur montrer est bien mieux que dire. Il n’y a qu’en faisant taire son esprit qu’on peut jouer de manière relâchée et se laisser porter par un flot continu d’action.

Juger : le déclencheur

Que se passe-t’il lorsqu’un élève essaye de faire quelque chose de difficile ? Le plus souvent il juge son essai « j’ai été nul » « j’ai été bon ».

Si il a jugé l’essai mauvais, s’ensuivent alors un flot incessant de pensées négatives « foire pas, putain foire pas » « fais ceci, fais cela » « putain mais j’ai foiré quoi bordel de merde ? » « ce sticky point me fait vraiment trop chier, j’en ai marre » … et il devient alors impossible à l’élève de ré-essayer de manière relâchée, sans interférence, qui est pourtant le meilleur moyen de laisser son potentiel s’exprimer à son maximum.

Si il a jugé l’essai bon, de manière paradoxale l’effet sera pourtant le même que s’il l’avait jugé mauvais : il déclenche le dialogue interne qui interfère encore une fois « j’ai été bon, le prochain je dois le réussir sinon ça voudrait dire que je n’ai pas été bon » « montre lui à cet enfoiré de prof comment t’es bon salopard !!! » …

Etrange non ? Que l’essai soit qualifié de bon ou de mauvais, cela déclenche le train de pensées parasites, c’est donc bien le jugement qui provoque les interférences.

L’effet pervers du jugement est aussi que quand on se répète régulièrement les mêmes choses, on finit par en être intimement convaincu, intérieurement on odevient ce que l’on pense !

Il semblerait donc bien que l’absence de jugement va nous aider beaucoup, mais ne risque t’on pas si on ne juge pas d’ignorer la réalité ? Non car l’absence de jugement ne veut pas dire ignorer la réalité, cela veut dire au contraire être 100% réaliste, on constate sans mettre de label bon ou mauvais, on se contente de décrire.

Comme je viens de le décrire étonnement la pratique nous montre que juger positivement ne fait pas mieux que juger négativement, tout simplement parce qu’il coupe la possibilité de rester dans le process naturel sans jugement. En ce sens les compliments sont en fait critiques déguisées qui impliquent l’ego, celui-ci, une fois jugé bon, ne veut pas foirer pour toujours se sentir bon.

Autrement dit, il faut oublier la pensée positive, quoi qu’en disent tous les bouquins écrits sur le sujet.

Quand on lâche le jugement on se rend compte que tout coule naturellement, les changements ne demandent plus d’efforts surhumain, on va prendre le temps et l’énergie de les faire.

La façon traditionnelle d’apprendre à la loupe

C’est la façon où on se force, on pourrait la découper en 4 étapes principales :

1 – Critiquer ou juger le comportement passé

2 – se dire de changer en utilisant de manière répétée des commandes verbales comme un parent autoritaire à son enfant (si vous connaissez des enfants avec de tels parents vous savez l’effet désastreux que ça a à long terme)

3 – Se forcer à faire bien, l’ego essaye de contrôler l’action, ce qui créé une tension qui prévient la fluidité et la précision de l’action.

4 – Jugement critique à propos des résultats conduisant à la répétition du processus en retournant à l’étape 1

Quand on a essayé de « bien faire », il est difficile de ne pas devenir ou frustré par l’échec ou excité par le résultat. Les 2 sont des distractions à la concentration qui préviennent de vivre pleinement ce qui se passe. Les jugements négatifs ont pour résultat de se forcer encore +, les jugements positifs ont pour résultat de se forcer à reproduire le même pattern. Le positif et le négatif inhibent la spontanéité.

On en revient donc toujours au même constat : c’est le jugement qui provoque le processus de pensées et ce serait donc l’ego, qui juge tout le temps, qu’il faut faire taire.



3.2 – La manière « inner game »

L’harmonie entre l’ego et la partie de nous qui agit n’arrive que quand l’ego se tait et se contente d’observer C’est ce qu’on appelle la « peak experience », souvent source de plaisir, moment où on est rassemblé et que tout coule comme l’eau d’une rivière.

Pour la plupart des gens, faire taire son esprit demande d’apprendre beaucoup de compétences internes car il s’agit de faire taire toutes les mauvaises habitudes mentales qu’on a apprises depuis l’enfance.

Absence de jugement ne veut pas dire « ignorer la réalité », ça veut dire simplement « constater et décrire sans dire que c’est bon ou mauvais »

En faisant ainsi on retrouve le processus naturel, présent en chacun de nous, qui se déroule si on le laisse faire. Pour découvrir ce processus naturel d’attention sans critique, il faut laisser tomber celui qui corrige les fautes.

Ce processus peut également être découpé en 4 étapes :

1 – Observer sans juger, pas de contrôle conscient, effacer toutes les idées préconçues, observer comme si c’était la 1ère fois

2 – Se programmer avec des images sensorielles, pas des mots

3 – Laisser la partie de nous qui agit faire son boulot

4 – Observer calmement et toujours sans juger les résultats, ceci conduisant à continuer le processus d’observation jusqu’à ce que le comportement soit automatique.

L’important est de ne rien intellectualiser, il faut juste vivre l’expérience, voir ce que cela donne de se demander à soi-même de faire qqc et de se laisser faire.
Plus on fait ça et plus on fera confiance à la partie de nous qui agit.

Par opposition au fait de se forcer, ce qui satisfait l’ego si il y a réussit,e on est dans le lâcher prise, ce qui permet quoi qu’il arrive de rester relax.

Attention à ne pas de dire « c’est bon, j’ai trouvé le secret, il faut que je me relax », car dans ce cas c’est l’ego qui revient à la charge.
Il faut être conscient que lâcher prise n’est pas forcément évident, l’ego reviendra régulièrement à la charge.

Certains parlent parfois de destruction d’ego, NON ! Détruire l’ego c’est ne plus être humain. Il s’agit en fait de dompter l’ego.

La relation harmonieuse entre ego et soi agissant

Aucune chance de faire bosser ensemble correctement l’ego et le soi agissant si l’ego ne fait pas confiance.
La relation ego / soi agissant est un peu comme une relation parent / enfant, le parent doit laisser suffisamment de liberté à l’enfant pour qu’il apprenne par lui-même, le mot clé est « laisser », l’ego doit traiter la partie de nous qui agit comme une bonne mère traite l’enfant qu’elle aime.

Pour apprendre la partie de nous qui agit a besoin d’essayer pour enregistrer.
Le boulot de l’ego est de définir des buts, de les communiquer et de le laisser faire.
La langue du soi agissant est à base d’images sensorielles.

Les moyens de « programmer » le soi agissant :
- S’imaginer en situation
- Regarder faire des mecs + expérimentés et + efficaces
- Se mettre dans la peau d’autres joueurs aux styles très différents pour varier son jeu et élargir ses horizons

Dernière modification par LDY ; 23/05/2008 à 09h21
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  #3  
Vieux 23/05/2008, 09h19
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4 – Les jeux de l’égo

Pour comprendre pourquoi les pertes de concentration surviennent il faut connaître et résoudre les désirs conflictuels qui existent sous la surface (surface : on pratique une activité, sous la surface c’est autre chose), c’est l’objet de la suite.

Il est difficile de s’amuser quand l’ego est dans une lutte à mort !
Une fois qu’on reconnaît les jeux de l’ego, on peut s’en libérer.
Il est important d’en sortir afin de casser les barrières qui empêchent l’harmonie intérieure.

Pratiquement tout être humain adulte dans le monde occidental à des problèmes d’ego plus ou moins importants. Si vous n’en aviez pas je pense que jamais vous ne seriez arrivé sur un site comme celui-ci.

Un jeu est une interaction entre gens avec une motivation ultérieure. Un jeu implique au moins un joueur, un but, des obstacles (internes et externes), un terrain et une motivation

Ci-après une liste des principaux jeux de l’ego dans lequel on peut se retrouver piégé, avec leur variantes.


Jeu principal 1 : Monsieur je suis bon
But général : atteindre l’excellence.
Motivation : se prouver qu’on est bon.

Jeu 1A : Monsieur parfait
Thèse : à quel point je peux devenir bon ? Critères de mesures, standard
But : perfection
Motivation : se prouver compétent et digne de respect
Obstacles externes : l’impossibilité d’être parfait
Obstacles internes : critique, découragement et sentiment d’infériorité

Jeu 1B : Monsieur compétition
Thèse : je suis meilleur que toi ! Mesure contre les autres, pas contre un standard
But : être le meilleur, gagner
Motivation : désir d’être au top, désir d’être admiré et de contrôler
Obstacles externes : il y a toujours quelqu’un pour nous battre
Obstacles internes : la préoccupation récurrente de l’esprit à se comparer, sentiment d’infériorité ou de supériorité, peur de perdre

Jeu 1C : Monsieur image
Thèse : regardez-moi, mon pur style, ma pure apparence
But : avoir l’air beau, flashy, brillant, …
Motivation : désir d’attention
Obstacles externes : on n’a jamais l’air bien pour tous
Obstacles internes : confusion, peur de ne pas plaire à tout le monde

Jeu principal II : Monsieur amitié
But general : se faire ou garder des amis
Motivation : désir d’amitié

Jeu IIA : Monsieur statut social
Thèse : Ce qui compte c’est avec qui je joue
But : élever ou maintenir le statut social
Motivation : désir d’amitié des gens à haut statut social
Obstacles externes : coût
Obstacles internes : peur de perdre son statut social

Jeu IIB : Monsieur ensemble
Thèse : mes potes jouent, je joue pour être avec mes potes, jouer trop bien serait une connerie.
But : Rencontrer ou se faire des potes
Motivation : Désir d’être accepté et d’amitié
Obstacles externes : Temps et énergie
Obstacles internes : peur du rejet

Jeu IIC : Monsieur couple
Thèse : mon conjoint joue tout le temps donc …
But : passer du temps avec son conjoint
Motivation : pas envie / peur de la solitude
Obstacles externes : niveau équivalents bon pour pouvoir jouer ensemble
Obstacles internes : peur que ça ne se passe pas bien

Jeu principal III : Monsieur bien-être
But general et motivation : bien être

Jeu IIIA : Monsieur santé
Thèse : parce que le docteur / on dit qu’il faut le faire
But : faire de l’exercice, se faire du bien, …
Motivation : santé, jeunesse, vitalité
Obstacles externes : avoir qqn avec les mêmes motivs pour jouer avec
Obstacles internes : doute que ça marche, risque de tomber dans perfect-o ou good-o

Jeu IIIB : Monsieur fun
Thèse : juste pour le fun (rarement joué dans sa forme pure)
But : le + de fun possible
Motivation : désir de s’éclater
Obstacles externes : avoir qqn avec les mêmes motivs pour jouer avec
Obstacles internes : apprendre à apprécier vraiment les subtilités du jeu, la tentation de tomber dans le good-o ou le friends-o

Jeu IIIC : Monsieur transcendance
Thèse : pour gagner en niveau de conscience (rarement joué dans sa forme pure)
But : idem
Motivation : désir de transcender
Obstacles externes : aucun
Obstacles internes : attachement et fluctuation de l’ego

Beaucoup de joueurs se retrouvent à jouer Monsieur je suis bon, il semblerait que cela soit lié à la logique de compétition profondément ancrée dans notre culture, nous vivons dans une société où la réussite a beaucoup de valeur. Le message subliminal est « tu es quelqu’un de bien uniquement si tu as du succès ». Quand l’amour et le respect dépendent de la gagne, il est inévitable que beaucoup de gens ne se sentent ni aimés ni respectés.
Mais qui a dit que la valeur d’un être humain dépendait de ses succès ?
En tant qu’être vivant ne sommes nous pas simplement un potentiel en devenir ?


Un jeu qui en vaut la peine

Le jeu qui en vaut la peine n’est aucun des jeux pré-cités, la clé semble être d’aller au delà de soi-même, au-delà de l’ego.
A la place de la faim de l’ego pour nourrir son image de soi, à la place reste alors simplement de la détermination, sans pour autant que le résultat ait une grande importance, parodoxal en fait !

+ grand est le challenge, + grande est l’opportunité de faire grandir son potentiel, toucher ses limites permet d’explorer ses capacités et d’avancer sur la connaissance de soi.

Gagner c’est passer des obstacles pour atteindre un but, atteindre le but a en fait moins de valeur que le processus qui a permis d’y arriver.

La vraie compétition est en fait une vraie coopération car chacun fait en sorte de faire perdre l’autre et donc de mettre le + d’obstacles possibles, à la fin tout le monde donne le meilleur de lui-même et progresse.

Si on considère que gagner c’est gagner en valeur, alors quelque port on considère aussi qu’on a fait perdre de la valeur au mec qu’on a battu, pas terrible, alors que si on a la vision ou la compétition c’est aider chacun à donner le meilleur de soi, c’est beaucoup plus sain.

Ainsi on joue en donnant son maximum, mais pas le maximum dans le sens l’ego qui contrôle tout mais dans le sens la max de concentration + le max de détermination + le max de lâcher prise.
Quand seul le gain final préoccupe un être humain, il se préoccupe de quelque chose sur lequel il n’a pas totalement le contrôle, et donc il va devenir anxieux et ses actions vont être forcées.
Par contre quand il ne se préoccupe que de donner son maximum, là c’est quelque chose sur lequel il a contrôle. L’effort consiste alors à rester dans le moment présent et à lâcher prise.


5 – En guise de conclusion : pourquoi développer son inner game ?

Gagner en sérénité et en efficacité

Au fur et à mesure qu’on développe son inner game on dépend de moins en moins de ce qui se passe à l’extérieur. Les pétages de plombs deviennent de moins en moins fréquents.

Les 3 types de pétages de plomb
- Sur le passé -> on a aucune prise, la capacité à rester dans le présent aide
- Sur le futur -> pas encore arrivé, la capacité à rester dans le présent aide aussi
- Sur le présent dans un moment critique : la capacité à rester neutre aide aussi

Un Inner game fort implique une capacité à rester calme quoi qu’il arrive et donc une meilleure capacité à agir correctement.

Les pièges du développement personnel

« Dev perso » peut sous-entendre que l’on doit être quelqu’un de différent et peut déboucher sur du mal être.
Celui qui cherche à corriger ses défauts est plein de doutes, celui qui considère simplement qu’il est en train de développer son potentiel est confiant et se sent bien.

Une image qui convient bien à un développement personnel sein est celle d’une graine : en tant que graine, j’ai déjà en moi tout ce qu’il faut pour être un arbre, ce qu’il me faut c’est simplement du temps, de la lumières, de l’eau et des minéraux pour me développer.

Relisez le post de Nos0djy qui explique ce qu’est le développement personnel (voir le lien référence), il explique très bien que développement personnel c’est avant tout la connaissance de soi, pas devenir un autre.

Le vrai but de l’inner game

Découverte de soi, amour, paix intérieure, source, … appelez ça comme vous voulez, la 1ère grosse étape c’est ça, découvrir ce qu’on a en nous au-delà de l’égo et de l’inconscient, ce sera ça qui guidera le pratiquant de l’inner game tel un phare qui guide le bateau dans la nuit.
Une fois ceci atteint on peut alors laisser s’exprimer pleinement son potentiel d’être humain.


A suivre : des pistes pratiques pour bosser son inner game


6 – Références

Le site de Tim Gallwey :
http://www.theinnergame.com/


La série de bouquins sur l’inner Game :

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_ss_w?_...r+game+gallwey

http://www.verselejus.com/pua/index.php?topic=2421.0

Dernière modification par LDY ; 23/05/2008 à 09h22
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  #4  
Vieux 16/10/2011, 11h35
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J'ai parfaitement conscience que je suis en train de remonter un très vieux topic dont le compte de l'auteur doit être inutilisé mais c'est un heureux hasard que je sois tombé dessus aujourd'hui ! Je suis réellement surpris que personne n'ait commenté un si bon résumé, je suis vraiment enchanté d'avoir découvert ce qu'est l'inner game.

Merci de nous avoir fait partagé ton savoir, sache que je suis tombé sur ton article exactement au moment où j'en avais le plus besoin
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  #5  
Vieux 16/10/2011, 11h43
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J'avoue que ce topic mérite largement milles merci. Moi qui d'ailleurs cherchait ce que c'était l'innergame, il n'y a rien de mieux que cet article !
__________________
"Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort " Nietzche
"Le plus important ce ne sont pas les cartes, c'est ce que vous en faites" Patrick Bruel
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  #6  
Vieux 16/10/2011, 13h25
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heureusement que l'on a des chercheurs de minerais d'or sur "ads" ^^
__________________
La tendance la plus profonde de toute activité humaine est la marche vers l'équilibre.

[Jean Piaget]
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