Je suis plutôt en accord avec le poste de Narf'.
J'ai vraiment du mal avec ton article, je le trouve globalement incorrect.
Sans dire qu'il n'y a pas de bonne chose à en tirer, c'est simplement, selon moi, une mauvaise façon de voir les choses, mais je vais m'expliquer.
Le C&F c'est simplement l'utilisation d'un stéréotype ancré, pour dire : je suis le reflet de ce que "le monde" et son jugement général appelle "un homme, un vrai". En ajoutant à cela l'ironie : le rire, la bonne humeur, la communication facile.
"Bosse ses défauts"... Mais qu'est ce qu'un défaut? Une insuffisance de quelque chose? Par rapport à quoi? Quelle tâche est assez importante pour donner cette adjectif servant à dominer l'autre que l'on appelle "défaut"?
Je dirai plutôt qu'il faille accepter soi même que la nature nous donne parfois l'inaptitude à réaliser certaine chose que d'autres peuvent réaliser et simplement se concentrer sur autre chose car peu importe la chose en question, tant qu'elle ne nous empêche pas de vivre, ce n'est pas important, il faut simplement l'accepter et voir ailleurs.
Parler de "défaut" est une vision bien trop déprimante de la vie.
Je ne sais pas ce que tu appelles le mantra, pour moi ça ne ressemble ni plus ni moins qu'à de la PNL à petite échelle, sans toute la complexité de la PNL même.
"Bosser ses qualités"... idem, qualités, défauts, on peut t'en parler mais ce n'est qu'un jeu au final, personne ne devrait prendre ça pour une désignation de ce que nous sommes. (Je ne dis pas que c'est le cas, je dis que ça devrait, il y a des solutions pour cela.)
Mais le sens du progrès, du positivisme, de s'élever ou encore d'aller de l'avant est bon, quand il est utilisé avec une éthique, celle du "meilleur possible", du progrès sans dégradation, l'humanisme par exemple.
Donc pour ce point, je parlerai plutôt d'
apprentissage. C'est à dire observer, identifier ses besoins, les comprendre, en prendre conscience, les accepter puis mettre en place une action concrète pour "avancer" simplement, ne plus avoir de besoin et progresser, peut-être passer à autre chose, être plus satisfait.
Donc après l'acceptation de ce qui n'est pas changeable, plutôt que les défauts, et bien je parlerai "d'aller vers son idéal via l'apprentissage de soi" autrement dit le développement personnel, plutôt que de "bosser ses qualités".
"Faites comme si" : Jamais.
Pour se créer des névroses, allez-y, faites comme si!
La méditation de la pleine conscience me semble beaucoup plus approprié pour canaliser l'énergie, être de bonne humeur, en forme psychologique (faire du sport pour la forme physique, manger sainement, etc.) plutôt que de "faire comme si".
On peut associer cette méditation à de la PNL pour cadrer nos pensées afin d'atteindre plus facilement nos objectifs, mais faire comme si revient à se conditionner consciemment dans le système de l'arrogance.
La peur n'existe que dans l'esprit, elle est néfaste, et pour cela la méditation aussi aide beaucoup, je n'en dirai pas plus les intéressés se pencheront sur le sujet.
Pour conclure, l'arrogance est pour moi le système dans lequel nous vivons, il suffit de regarder l'industrie de la mode. Si s'habiller était à la base une façon d'entretenir la température et la protection de notre corps, c'est maintenant devenu une distinction social, à partir du moment où nous nous habillons avec plusieurs vêtements, nous cherchons à nous embellir par quelque chose qui ne fait pas partit de nous : le début de l'arrogance, pour tous.
Bien que je n'exclus pas qu'on puisse prendre un certain plaisir, dans le domaine artistique, à créer des vêtements plus beaux les uns que les autres, mais dans ce cas ça ne prend pas en compte la majorité des gens : il y a ceux qui s'habille pour eux, et ceux qui aiment le vêtement lui même pour ce qu'il est. S'approprié un vêtement est un forme d'arrogance.
Autrement dit l'arrogance concerne tout ce qui est pris comme être hormis le fait d'être simplement un être humain (vivant au moment présent
pour les intimes).
La confiance en soi, finalement, c'est ni plus ni moins le fait d'accepter tous les évènements (ce qui ne veut pas dire : ne rien faire pour que cela s'arrange).
La sérénité, c'est le fait d'accepter la mort, d'en rire s'il le faut, de se dire que de toute façon, cela ne fait pas partie de notre contrôle, alors à quoi bon y penser? Cela serait perdre le temps que nous vivons.
Voilà , un autre point de vu qui reste le mien
.