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  #1  
Vieux 21/05/2018, 21h51
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Par défaut Frienzone; piège ou réalité?

Bonjour,

j'ouvre ce post pour évoquer un sujet faisant pas mal écho à ma propre expérience. En effet j'ai, comme beaucoup ici peut être, longtemps pensé que la friendzone était un concept assez proche d'une réalité concrète dans les relations hommes-femmes. J'ai beaucoup d'amies femmes et avec elles je n'ai en général aucun rapport affectif qui diffère de mes rapports avec mes amis hommes et j'ai toujours considéré que pour elles il en était de même. Pendant des années j'ai enchaîné les rencontres sans intérêt via des sites ou des applications alors que je suis entouré de femmes au top. Seulement ces femmes là sont des amies, voir des collaboratrices dans un cadre professionnel et alors là je suis intransigeant avec le fait de ne pas mélanger le travail et les sentiments.

Bref, quand je suis arrivé à Paris il y a 7 ans, je me suis inscrit sur adopteunmec, à l'époque c'était encore gratuit! Première rencontre que je fais sur ce site, je tombe sur une fille sublime, qui en plus s'avère être brillante, drôle, cultivée, bref, coup de foudre direct. On a passé une nuit de folie puis évidemment on s'est revu. Chaque fois qu'on se voyait c'était parfait, on s'entendait vraiment à merveille, mais quelque chose s'est mis à clocher. J'ai commencé à avoir l'impression de ne pas être à la hauteur. A l'époque je n'avais aucune confiance en moi et je me disais qu'une fille comme elle pouvait avoir n'importe quel homme en claquant des doigts, qu'on s'entendait bien mais que clairement ma destination finale était cette fameuse frienzone. Pour moi ça ne faisait aucun doute. Effectivement quelques mois plus tard, sans que nous n'ayons jamais vraiment parlé (j'insiste sur ce point) de ce qu'il y avait entre nous, elle était en couple avec un autre mec et moi j'étais reparti sur d'autres rencontres plus ou moins nazes via le même site. Mais impossible pour nous de ne pas rester proches, on s'entendait beaucoup trop bien. Les années ont passées, on a continué de se fréquenter régulièrement en toute amitié, on a enchaîné nos histoires de nos côtés qu'on se racontait souvent, bref, de la bonne grosse friendzone.

Toutefois on avait un passif, contrairement à mes autres amies proches, avec elle je ne gardais aucune distance affective, ce qui a conduit à es situations rocambolesques où on partageait le même lit, elle entièrement à poil contre moi, en toute détente pendant que j'essayais de rester impassible, trouvant qu'elle poussait la friendzone dans ses limites, mais craignant de céder au désir alors qu'elle avait un coup dans le nez et qu'elle était en couple avec un autre (ne voulant pas qu'elle regrette quoi que ce soit le lendemain). Je me suis posé énormément de questions à son sujet. Pour moi j'étais dans une friendzone améliorée un peu, mais j'y étais bel et bien. D'autre amis me disaient que c'était évident qu'elle était amoureuse de moi, que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais je leur rétorquais qu'ils n'en savaient rien, qu'on avait juste une relation privilégiée mais en toute amitié, qu'on était un ancien plan cul qui s'était transformé en amitié et que parfois quand elle avait un coup dans le nez elle était un peu plus "tactile" qu'en temps normal.

Puis il y a un mois environ, à l'occasion d'une soirée, elle m'a littéralement attrapé et puis on a fini au plumard. On a ENFIN communiqué, 7 ans après notre rencontre. Elle m'a expliqué que j'étais l'homme le plus important dans sa vie, qu'elle "aimait bien son mec" (malaise pour lui le pauvre, en plus c'est vraiment un mec bien), mais qu'elle était amoureuse de moi depuis notre rencontre, qu'elle était persuadée de ne pas me plaire et que ça la perturbait beaucoup. En gros cette fille qui est un peu mon double féminin, a merdé exactement de la même manière que moi. défaut de confiance en nous, on a eu un coup de foudre réciproque avant de se persuader tous les deux qu'on était bons pour la friendzone. On n'en serait pas là si on avait communiqué à l'époque mais on ne se connaissait pas bien, je la connais par coeur maintenant et je sais qu'elle aussi elle doit luter avec des soucis d'estime d'elle même.

Pour la suite de l'histoire, on s'est dit que le fait qu'elle soit en couple et que moi j'aie en même temps des histoires à droite à gauche, ça ne changeait rien au fait que maintenant on connaissait nos sentiments réciproques l'un envers l'autre et qu'en fait on a une relation qui dure depuis 7 ans sans qu'on ne se soit jamais engueulé une seule fois et que c'était une belle performance. Ça ne me dérange pas qu'elle soit avec un autre, ça ne la dérange pas que j'aie des histoires avec d'autres femmes et on pense tous les deux que notre relation ne fait que commencer du coup.

Cette belle histoire m'a fait m'interroger sur la réalité du concept de friendzone. Je me demande si dans pas mal de cas, ce ne serait pas plutôt une sorte de zone de confort dans laquelle on s'enferme par trouille de communiquer, de jouer cartes sur table avec l'autre. Avec le recul j'ai vraiment l'impression que c'est ce qui s'est passé pour moi. La friendzone était une excuse un peu lâche pour fuir un potentiel râteaux. La seule fois de toute ma vie où j'ai eu l'impression de connaître cette fameuse friendzone s'est avérée être une erreur de débutant. La leçon que j'ai retenu de cette histoire c'est que je ne communiquais pas assez sur mes sentiments avec mes proches en général. Par pudeur ou par peur de m'exposer, je ne sais pas trop, mais le résultat c'est que ça induit tout le monde, y compris moi même, en erreur.

Qu'en pensez-vous? La friendzone ça existe vraiment? Vous avez déjà vécu ça avec la certitude que c'était ce que vous pensiez?

Dernière modification par Drapsag ; 21/05/2018 à 22h49
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  #2  
Vieux 21/05/2018, 22h22
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Peux tu délayer ton texte ? Mettre des paragraphes, des espaces ?

Merci d'avance.
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  #3  
Vieux 21/05/2018, 22h49
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J'avoue ne pas avoir l'habitude, je vais faire ça.
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  #4  
Vieux 22/05/2018, 10h35
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Il y a 2 aspects à distinguer selon moi dans ce concept (du coup fourre tout) de la friendzone:

* Le fait d'être "classé" par la fille dans cette zone en phase de séduction. Dis autrement, on n’apparaît pas sur son radar, il n'y a pas de dimensions sexuées entre elle et nous.

* Dans un cadre de relation plus poussée, qu'il se soit passé ou non quelque chose entre elle et nous, cette relation a été classée par l'un et l'autre comme amicale, je parle ici dans sa dimension vécue, affichée, avouée.

Le 1er cas représente la définition du concept de la friendzone à l'origine, car il décrit l'échec ou la faillite de l'entreprise de séduction de l'homme, en tout cas de son point de vue. Cela recouvre également les mecs qui n'ont jamais osé démarrer le processus de séduction, de peur de perdre la fille dont ils sont amoureux (en se convaincant qu'ils arriveront tout de même à leur fin, en gagnant le coeur de leur bienaimé par leur dévouement, ce sont les nice guys )

Le 2ème cas, c'est celui dans lequel tu te trouves, que tu décris très bien, basé sur une retenue ou un déni de ses sentiments. Mais cette fois ci, on ne se retrouve pas dans cette entreprise de séduction que je décris dans le premier cas. C'est une friendzone latente dans une relation préexistante.

L'intérêt de la dénomination "friendzone" prend tout son intérêt dans le 1er cas duquel il est issu. Ce n'est qu'une extension lointaine dans le 2ème cas, vidée de sa dimension de séduction. Du coup, on ne peut pas vraiment parler de FZ ici. Et encore moins mélanger les 2 dimensions sus décrites

En tout cas, je te souhaite de vivre cette relation pour le meilleur!
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  #5  
Vieux 22/05/2018, 12h15
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Okay, je vois bien la distinction.

Je n'ai jamais vécu la première situation, ou alors peut être quand j'étais au collège à la limite. J'étais pourtant persuadé que j'étais dans la première catégorie aussi avec elle alors que la dimension sexuée était évidente dès le premier soir. C'est une des raisons pour lesquelles je n'y comprenais rien. Après à l'époque je n'y comprenais pas grand chose aux femmes. Je n'en avais connu qu'une seule pendant longtemps en étant ado, du coup à 20 ans j'étais sans compétences et sans confiance en moi. Du coup je me suis auto-friendzoné comme un gros naze. Aujourd'hui j'en rigole, surtout que la fille en question a finalement fait exactement la même erreur.
Donc la friendzone véritable c'est le cas de figure d'un "non" catégorique, clair et franc si je comprend bien. Et dans mon cas de figure c'était sans doute un alibi pour fuir une situation incompréhensible.

En tous cas je la vis bien cette histoire. Je ne suis pas très à l'aise vis à vis de son mec actuel mais bon, c'est plus son problème à elle que le mien. L'autre truc crégnos c'est que cette fille était sensée bosser avec moi. Je peux bosser avec mes amies, avec mes amantes c'est pas possible. Ce soir on a rencart pour parler de ce sur quoi on est sensé bosser et je sais très bien qu'on ne va pas avancer et que je vais finir par lui dire que je suis obligé d'engager quelqu'un d'autre.
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  #6  
Vieux 22/05/2018, 13h35
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Donc la friendzone véritable c'est le cas de figure d'un "non" catégorique, clair et franc si je comprend bien. Et dans mon cas de figure c'était sans doute un alibi pour fuir une situation incompréhensible.
Non, ça n'est pas une question de verbalisation qui distingue ces 2 catégories mais de contexte. La fille en général fera tout pour ne surtout pas le verbaliser parce que c'est trop confrontant et elle ne veut pas en porter la responsabilité (tout ça est faux dans la réalité mais vrai dans SA réalité)

Citation:
Envoyé par Drapsag Voir le message
L'autre truc crégnos c'est que cette fille était sensée bosser avec moi. Je peux bosser avec mes amies, avec mes amantes c'est pas possible. Ce soir on a rencart pour parler de ce sur quoi on est sensé bosser et je sais très bien qu'on ne va pas avancer et que je vais finir par lui dire que je suis obligé d'engager quelqu'un d'autre.
Dans ce cas, je t'encourage vivement à le poser dès le départ et non attendre d'y arriver par des chemins détournés (d'après ton "je vais finir par lui dire"). Tu as ce principe là, affirme le car cela fait partie de toi.

Good luck!
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