[SkyTomuch]

Sujet intéressant, très intéressant, car de nos jours, ne pas avoir d'amis et ne pas vouloir d'amis sort de la normalité dicté par la societe actuel, en gros c'est mal vu pour une certaine couche de la societe, il faut bien l'avouer.

Pour ma part, jusque très tard, j'ai eu vraiment peu d'amis, c'est seulement vers le début de l'age adulte que j'ai trouver les bonne personnes, le bon feeling car avoir pleins d'amis, c'est cool, mais avoir de bon amis, c'est encore mieux ! il faut trouver les bonne personne et pour ça, il faut aller vers les autres mais je suis d'accord que chaque personne fait sa vie comme il l'entend. pour moi, c'est pas une tare mais un choix !

Aujourd'hui, nous sommes tout le temps dans la spectacularisation et surtout du paraître ou la photo avec plein d'amis autour de toi est signe de social proof.
Chacun fait sa vie comme il l'entend, c'est important d'etre en paix avec ses choix.

[Helmut]

Envoyé par SkyTomuch

Sujet intéressant, très intéressant, car de nos jours, ne pas avoir d'amis et ne pas vouloir d'amis sort de la normalité dicté par la societe actuel, en gros c'est mal vu pour une certaine couche de la societe, il faut bien l'avouer.

Tout à fait. C'est peut-être pour ça que je me pose la question justement.

@tron
Par contre l'épanouissement se passe difficilement des autres, les trois piliers de la vie sont l'amour,l'amitié/la famille et le travail. La solitude peut conduire à des effets regrettables quand elle est trop excessive.
Alors je suis pas tout à fait d'accord.
Pour l'amour et le travail, on en parlera ailleurs là n'est pas le sujet. Pour la famille, mes relations ont toujours été, comme Shyn, très pauvres. Déjà, côté paternel je n'ai pratiquement pas de contact avec eux - et c'est plutôt une grande famille. Côté maternel, je suis toujours en contact avec mais on se voit qu'occasionnellement et je partage très peu avec eux. Quant à ma petite famille, je suis un peu plus ouvert mais je ne compte pas sur eux et eux non plus; je me suis toujours considéré comme à part. Si je devais résumer ma relation avec eux, je dirais que je les accepte dans ma solitude, mais qu'ils ne me font pas moins seul.
Je pense que c'est plus la question de normalité qui se pose plutôt que la question de la solitude comme essentiellement une tare...
Mon interrogation ne serait pas : pourquoi suis-je si seul ? Mais pourquoi je ne souffre pas de cela ?
@Nani Non, absolument pas confiance aux autres.
Une amie que j'aie depuis maintenant quelques années déjà et que je considère comme la plus proche est complètement flouée par mon caractère. Depuis tout ce temps, je ne lui fais pas plus confiance à une inconnue. Elle ne sait pratiquement rien de moi, pas même où j'habite. Je ne sens pas que je lui fais une injustice; je suis comme cela.
Même avec les personnes que je juge intéressantes, même schéma.
Je m'identifie à ce que dit Shyn.
Confident ? Lorsque je vais mal, je ferme mes persiennes et je reste là pendant quelques heures; ou alors je fais une promenade de solitaire, et je m'en suis toujours sorti.
J'ai essayé de voyager avec une de mes connaissances. C'était l'enfer. Mal à l'aise tout le long du voyage. Je n'ai rien montré mais ce n'est pas à refaire...

Je pense qu'il y a une sorte de jalousie et d'hostilité pour le solitaire, on l'admire, on le hait, on lui envie son silence, lui qui va à contre courant, qui littéralement, ne suit aucun courant même, puisque de tout façon il stagne.

[Oncle Barney]

Est ce que tu veux vraiment savoir pourquoi tu es ainsi?

Si je te dis que tu es malade et que tu peut être guéri, mais que tu peux très bien continuer à vivre comme tu le fais actuellement, seulement tu passeras à côté d'une bonne part de ce qu'une vie peut offrir, tu ferais quoi?

[indiana007]

La question de la distinction entre solitude normale et solitude disons hors-norme, est un problème difficile. Il est vrai que l'isolation totale ne paraît pas possible. Pourtant il y'a des introvertis et des extravertis.

La solution passe sûrement par le fait d'harmoniser les contraires au sein de sa propre vie. Trouver un équilibre

[Helmut]

Envoyé par 'Barney'

Est ce que tu veux vraiment savoir pourquoi tu es ainsi?

Si je te dis que tu es malade et que tu peut être guéri, mais que tu peux très bien continuer à vivre comme tu le fais actuellement, seulement tu passeras à côté d'une bonne part de ce qu'une vie peut offrir, tu ferais quoi?

Peut-on dire qu'il y a maladie sans symptôme ?
Je veux dire, je n'en souffre pas. Je m'y plais même.
Pourquoi entamer un processus de guérison, difficile peut-être ?
Et n'est-ce pas se renier à la fin ? Renier sa nature ? Quoique je sache très peu sur moi-même pour parler de nature.

[Oncle Barney]

Je te répondrai simplement que l'être humain a l'incroyable capacité de se conditionner et de croire qu'il est comme il est, que ce qu'il vit à l'intérieur de lui est sa nature. Jusqu'au jour où il prend conscience que c'est faux.

Quasi tous les intervenants précédents t'ont dit que si tu n'avais pas de problème avec ça, alors le sujet est clos. Qu'en penses tu?
Perso, je te dirais de continuer à avancer comme tu sais déjà le faire, et tu verras bien le jour où ça posera problème.

La balle est dans ton camp.

[tron]

Envoyé par Helmut

Peut-on dire qu'il y a maladie sans symptôme ?

Non, par contre les causes de se problème doivent trouver d'autres conséquences (que je connais pas) mais tu les réglera indépendamment.

[Maelstrom]

Je ne dirais pas que c'est une tare, les solitaires sont souvent de meilleures personnes en cela qu'ils n'ont pas trop frayé dans la fange humaine.
Je dirais plutôt que c'est un manque à gagner. Et comme dit plus haut ça peut poser problème avec une LTR qui a des amies.
Ca pose aussi problème quand la relation se termine, vers qui se tourner? Idem en cas de deuil ou autre chocs traumatiques qui ne se résolvent pas en allant faire une balade, et encore moins en s'enfermant dans sa chambre.
J'ai envie de dire que tu peux te permettre de vivre sans ami réel tant que la vie ne t'as pas encore mis de grosse claque, et encore que même là tu vivottes, tu sous-vis...
Un peu comme si la vie était un palais de 1000 pièces et que tu te cantonnais à une seule car tu t'y sens secure.
J'ai un oncle comme ça, qui s'est conditionné à penser que seule la famille était importante, pas de femme dans sa vie, pas de relations amicales.
Une vie tranquille oui, mais sans intérêt, sans relief.

[Shyn]

C'est vous qui ne voyez pas d’intérêt a vivre comme ça, en fonction de votre schéma de pensée.

Y a pas besoin de connaitre toute l'amplitude des possibilités d'une vie humaine pour se sentir épanoui et heureux.

Je vais te prendre un exemple tout con, j'ai jamais eu de véhicules de ma vie, ça m'as jamais empêché de rien faire ni de vivre exactement comme je l'entendais... Pourtant, quand j'écoute les gens qui m'en parlent, ils font passer ça comme une tare, en me disant que ça me changerait la vie, blablabla... Et en fait, ou pas.

Ca a jamais été une contrainte pour moi, et c'est pas moi qui mets des statut de mec pret a s'ouvrir les veines sur facebook dés que ma bagnole est en panne...

La, c'est la même chose, vous partez du principe que les amis sont un appui indispensable pour vous, par exemple dans les coups durs, et que c'est la seule manière de faire, mais c'est une erreur.

Des coups dur, j'en ai traversé (a moins que pour vous, se faire entendre dire qu'on a un cancer n'en soit pas un, mais j'en doute... ) et j'ai traversé ça seul.

Ce n'est pas parceque vous, vous ne l'envisagez pas, que les autres en sont incapables.

Un peu comme si la vie était un palais de 1000 pièces et que tu te cantonnais à une seule car tu t'y sens secure.
J'ai un oncle comme ça, qui s'est conditionné à penser que seule la famille était importante, pas de femme dans sa vie, pas de relations amicales.
Une vie tranquille oui, mais sans intérêt, sans relief.

C'est ta perception des choses, peut être que lui est heureux de vivre dans une seule pièce et qu'il s'en branle qu'il y en ai 999 à côté

[Harv']

Perso j'ai connu des périodes avec des amis très proches voire fusionnels...et où j'étais profondément malheureux et frustré.
Et maintenant j'ai beaucoup plus de potes mais assez superficiellement, et je suis beaucoup plus heureux comme ça.

Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de norme, ça dépend même du moment de ta vie et de tes envies, ça peut changer. C'est possible que dans 5 ans tu aies une vision complètement différente, dans un sens où dans l'autre.

Si tu te sens bien et heureux dans tes relations actuelles, y'a pas de quoi se prendre la tête sur une nécessité de faire l'inverse. Si tu en ressens l'envie ou le besoin un jour, tu pourras toujours le faire !