[Dietrich]

Salut à tous.

Petit sujet qui me traîne dans la tête depuis pas mal de temps.
Dans mon entourage je compte plusieurs femmes et jeunes femmes qui ont ce que j'appelle le syndrome de l'infirmière(ou du saint Bernard).
Pour ceux qui ne voient pas de quoi il s'agit, ce sont des femmes qui s'attachent particulièrement (voir exclusivement) aux types à problèmes.

Une bonne amie à moi dont j'ai connu la plupart des compagnons s'accroche à des mecs qui sont toujours en état d'échec scolaire, de chômage longue durée, de problème familiaux et j'en passe.
Elle les remets sur "le droit chemin" et quand ces mecs ont reprit confiance en eux, elle s'en sépare.
(je schématise bien entendu)

Même chose pour une amie de ma mère qui a finit par épouser un ferrailleur alcoolique à tendance asociale (la dame en question est une ancienne miss, donc ce ne sont pas les prétendants qui manquaient), ou une ancienne collègue qui s'est mis en ménage avec un type beaucoup plus âgé, traumatisé par la déportation de ses parents (façon Art Spiegelman, si vous voyez le genre).

Pensez vous qu'il s'agit de LSE qui compensent en s'attachant à ces types dans l'espoir d'en faire des princes charmants ? D'autres parmi vous on déjà assisté à ce genre de comportement ?

[Mllealex]

J'ai été dans ce schéma la et je ne m en rendais pas compte. J etais persuadée que cela changerait. Nous avons tendance à reproduire les echecs. On se conditionne finalement.

Pour ma part, je ne restais pas avec les mecs bien. Manque de confiance, peur de l inconnu je n ai pus me l'expliquer.

Maintenant que je me rends compte de ce schema répétitif, j'essaye d'y pallier.

[Tortue]

C'est un comportement un peu LSE, en effet.

Les gens (ça arrive à beaucoup d'hommes aussi, crois-moi j'en ai des amis qui sont toujours avec des filles à problèmes parce qu'ils se voient comme le prince charmant qui va les sauver...) qui agissent comme ça ont besoin de se sentir utiles.

Est-ce que c'est bien, est-ce que c'est pas bien ? Bof. Je ne pense pas qu'on puisse être très épanoui comme ça, mais après tout, on a vu pire...

[Kara]

Pour ma pars je citerais une phrase qui résume , je pense , pas mal ce genre de cas :

"Il est plus simple d'affronter les problèmes des autres plutôt que de résoudre les siens"

Que les problèmes soient conscient ou non , c'est en se focalisant sur une autre personne que ces personnes atteintes de ce syndrome oublie le(s) leur(s) Problèmes .

Je vais pas le cacher , je suis comme ça , le bon ami à qui tout le monde se confie , celui qui résout les problèmes des autres , tout simplement parce que "ça tombe sous le sens" et que ça demandera toujours moins d'effort que de se libérer de son propre joug

[Dietrich]

Envoyé par Mllealex

J'ai été dans ce schéma la et je ne m en rendais pas compte. J etais persuadée que cela changerait. Nous avons tendance à reproduire les echecs. On se conditionne finalement.

Pour ma part, je ne restais pas avec les mecs bien. Manque de confiance, peur de l inconnu je n ai pus me l'expliquer.

Maintenant que je me rends compte de ce schema répétitif, j'essaye d'y pallier.

Tu as/avais peur de ne pas être à la hauteur, genre "trop bien pour moi" ?

Envoyé par Tortue

C'est un comportement un peu LSE, en effet.

Les gens (ça arrive à beaucoup d'hommes aussi, crois-moi j'en ai des amis qui sont toujours avec des filles à problèmes parce qu'ils se voient comme le prince charmant qui va les sauver...) qui agissent comme ça ont besoin de se sentir utiles.

Est-ce que c'est bien, est-ce que c'est pas bien ? Bof. Je ne pense pas qu'on puisse être très épanoui comme ça, mais après tout, on a vu pire...

J'ai un très bon copain qui est comme ça, c'est vrai maintenant que j'y pense j'aurai du l'inclure dans les exemples. Toujours à s'attacher à des filles à problèmes. Je ne lui jette pas la pierre : il a persévéré avec une jeune femme... très particulière disons et maintenant ils forment un couple unie et elle est devenue appréciable avec le temps.

Envoyé par Kara

"Il est plus simple d'affronter les problèmes des autres plutôt que de résoudre les siens"

Que les problèmes soient conscient ou non , c'est en se focalisant sur une autre personne que ces personnes atteintes de ce syndrome oublie le(s) leur(s) Problèmes .

Je vais pas le cacher , je suis comme ça , le bon ami à qui tout le monde se confie , celui qui résout les problèmes des autres , tout simplement parce que "ça tombe sous le sens" et que ça demandera toujours moins d'effort que de se libérer de son propre joug

C'est très vrai ce que tu dis et je me reconnais dans ta description. Les gens se confient facilement à moi et ça ne me gêne pas. J'ai pris conscience que pour espérer séduire une femme c'était à éviter.
Si je suis toujours à l'écoute j'évite désormais de chercher à résoudre (à moins qu'on ne me demande un conseil) : j'offre toute mon attention par contre.
Par contre mon manque de confiance en moi a toujours fait que j'étais (et le suis toujours) attiré par les femmes qui, au contraire, semblaient ne pas avoir ce problème et êtres stables.

C'est vrai qu'en y repensant, ces gens que je citais en exemple ont vraisemblablement souffert de désordre familiaux. Comme si s'investir émotionnellement pour "redresser" des gens à problème allait compenser ?

[don Diego de la Vega]

Le sujet que tu amènes est intéressant, par contre j'ai un souci sur la façon dont tu poses la question : Est ce vraiment utile de chercher à catégoriser ce schéma d'action en terme de LSE /ou pas LSE...?

avec toutes les perceptions négatives inclues dans le terme LSE (qui reste un terme fourre tout dégueulasse...), bref un jugement "idéologique".

La question pour moi serait + pragmatique, l'important serait de savoir si la personne "infirmière/sauveur" en souffre ou pas. Et plus grave, les cas où l'infirmière/sauveur se retrouve happé par celui qu'il essaie d'aider et se retrouve tiré vers le bas....

[Dietrich]

Envoyé par don Diego de la Vega

Le sujet que tu amènes est intéressant, par contre j'ai un souci sur la façon dont tu poses la question : Est ce vraiment utile de chercher à catégoriser ce schéma d'action en terme de LSE /ou pas LSE...?

avec toutes les perceptions négatives inclues dans le terme LSE (qui reste un terme fourre tout dégueulasse...), bref un jugement "idéologique".

La question pour moi serait + pragmatique, l'important serait de savoir si la personne "infirmière/sauveur" en souffre ou pas. Et plus grave, les cas où l'infirmière/sauveur se retrouve happé par celui qu'il essaie d'aider et se retrouve tiré vers le bas....

Oui j'ai beaucoup hésité à utiliser le terme LSE. Tu reformules ça mieux effectivement.
Je pense qu'il existe des raisons communes à ce comportement mais que les conséquences sont variés.
Il y à celui ou celle qui va laisser tomber son conjoint dès qu'il ne répond plus à certains critères et ceux dont le ou la compagne est indécrottable mais qui va quand même s'enferrer dans une situation stérile.
Je pense qu'au final comme tu dis celui qui essaye d'aider se retrouve tiré vers le bas puisque soit il multiplie les rencontres avec le même schémas (donc l'histoire se répète avec une autre personne) soit il va jusqu'a en faire son époux/épouse.

[AlexandreDeMacedoine]

Il peut y avoir plein d'explications mais je ne pense pas que ça soit systématiquement malsain. Chacun sa personnalité après tout, les sites de séduction se focalisent trop sur un modèle unique.

Personnellement j'aime bien les filles qui ont des problèmes (mais pas des trop trash non plus) parce que je les trouve touchantes dans leur fragilité. Du coup cela réveille mon instinct protecteur ainsi que mon côté "professeur/coach". J'adore motiver les gens, les guider (mais pas être le confident), transformer la tristesse en un sourire. A quoi bon amasser des connaissances, des possessions, etc. si ce n'est pas pour en faire un partage utile ? C'est ma vision de la chose. Or partager avec la société je m'en fous, c'est avec la famille que je veux partager et les vrais amis (les pites je m'en bats les couilles).
Par ailleurs j'aime bien être admiré même si je ne supporte pas les compliments.

Cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas apprécier la fille pour ce qu'elle est au delà de sa situation.

Je pense que l'on peut laisser une femme se confier à nous mais la chose à ne pas faire est d'être le "chic type" (la vraie définition de Robert A. Glover) qui ne fait que la réconforter dans le frame d'une gonzesse et non dans celui d'un homme (la pousser à se bouger en la contredisant si c'est ce qu'il faut faire, etc.).

Mais d'un autre côté, il est vrai qu'être avec une fille qui se sent trop bien nous oblige à être face à nous même, à ne plus se réfugier derrière cette armure de protecteur. D'une certaine manière, on n'a plus que nous-même à offrir et non plus des choses à offrir pour combler un manque de la fille. Donc je pense que le "protecteur" est aussi "LSE" (c'est mon cas) parce qu'il ne voit pas trop ce qu'il peut offrir à une femme équilibrée.