[fenr1r]

Tous ici avons goûtent, goûtent ou goûteront à l'amour. Exceptés peut-être certains ermites qui cherchent simplement à réfléchir sur tout cela sans expérimenter (je ne suis pas là pour juger).

Le fait est que, selon moi, chaque relation apporte son lot de changements, d'adaptation par rapport aux précédentes. Il ne s'agît pas de devenir un autre homme, je suis convaincu qu'il est nécessaire de rester soi-même mais de se présenter sous son meilleur jour, offrir le meilleur de soi-même et apprendre de ses erreurs. Cela commence par la séduction et continue (normalement) en couple. Le couple étant un moyen d'aspirer au mieux, de s'élever en quelque sorte. Du moins, c'est ma vision des choses et je suis ouvert à toute discussion sur cette idée.

Où veux-je en venir ? J'ai hésité à poster entre ici et la partie SOS mais je me dis que ça pourra aider d'autres que moi.

Le fait est : comment aborder la différence dans le domaine de la séduction et/ou au sein d'un couple ? J'ai pris du recul et ai constaté que tôt ou tard, cette différence créait un décalage. Doit-on évoquer dès le début la différence (quitte ou double) ? Doit-on la cacher (ce qu'il m'est arrivé de faire mais c'était davantage un mensonge par omission, je n'avais pas à l'époque une bonne connaissance de moi) ? Certains tenteront maladroitement de rassurer en disant "ce n'était pas les bonnes personnes". Inversement, j'ai déjà brisé la glace dès le départ mais ça a donné finalement un côté anodin à cette différence "s'il arrive si rapidement à en parler, c'est que ça ne doit pas être si important". On a tous droit à notre part d'ombre, notre jardin secret mais comment faire quand celui-ci empiète sur le reste ou remet en question le reste ?

Cette différence m'amène à totalement repenser mon mode de séduction et plus généralement à mes aspirations de couple, non pas que ça ne marche pas (puisqu'en réalité ça marche) mais cela ne dure pas (comme une illusion qui finit par se dissiper).

C'est peut-être un tantinet vague, ceux qui auront lu ma présentation ne seront pas dépaysés. J'espère que, malgré tout, cela ne fera pas un flop (mon ego n'en sera pas affecté ).

Edit : Je viens de prendre conscience que la forme de mon post ne colle pas à la forme présentée en post-it. Je m'en excuse et suis prêt à remanier tout cela si nécessaire.

[Horya]

Fenr1r, ton post est agréable à lire mais non moins cryptique. Je crois que le forum n'est pas le lieu des mystères ; chacun y cherche des réponses diverses mais précises. Avant tout, de quelle différence parles-tu ? Sur quoi porte ta question ?

De celle qui existe, immanquablement entre deux êtres ? Ou bien d'une différence patente entre la séduction et le fait d'être en couple ?

[fenr1r]

Par souci de vouloir que d'autres se reconnaissent dans mes propos, j'ai effectivement été peu être un peu trop cryptique au point de ne pas me faire suffisamment comprendre. Je m'en excuse. Je parle d'une différence plus grande que celle qui existe immanquablement entre deux êtres. J'ai conscience que l'on est tous différent mais que se passe-t-il quand on n'arrive pas à comprendre cette différence ?

L'autre raison de tant de retenue est que je n'ai pas envie de m'épancher sur mon cas entre autre à cause de nombreux préjugés qui circulent autour des "surdoués". Beaucoup n'y voient que le côté "intelligence supérieure" (ce qui ne veut pas dire grand chose entre nous et qui a tendance à m'exaspérer), sans saisir que c'est avant tout un mode de fonctionnement intellectuel et émotif complétement différents. Les deux sont inextricablement liés (d'ailleurs, le terme de Quotient Emotionnel commence à faire jour par opposition à une lecture purement rationnelle).

Le dialogue permet d'expliquer les choses, de comprendre les choses mais ne donne pas les clefs pour nous comprendre. Ce n'est pas parce que l'on comprend un, deux, mille expériences biologiques que l'on sait tout de la biologie. En fait, les réponses n'amènent que plus de questions.

[Oncle Barney]

Tu nous prouves que les surdoués partent presque plus avec un handicap qu'autre chose

Déjà pour communiquer (ton message est incompréhensible), mais en plus on se rend compte du foutoir qu'il y a dans ta tête (aller d'un point A à un point B, tu sais pas faire autrement qu'en passant par toutes les lettres de l'alphabet!)

Bref, en prenant ça en compte, je trouve délicat de t'aider ou t'expliquer quoique ce soit de manière traditionnelle (mais certains vont tenter leur chance).
Moi j'aurais envie de te proposer de trouver des gens dans ton cas qui auraient réussi là où tu bloques. En as déjà tu parlé avec des "collègues"?

[fenr1r]

Être surdoué, c'est plein de belles promesses. Mais c'est aussi 40% d'élèves qui ne vont pas jusqu'au niveau bac, beaucoup de cas d'inadaptation au système scolaire qui mènent à l'échec scolaire. Pour transformer cet handicap en force, il y a un long chemin et finalement, bien peu y parviennent . Personnellement, je me suis un peu perdu en route

J'en ai parlé à mes semblables. Il y a plusieurs écoles : ceux qui aspirent à une vie normale et font tout pour y parvenir sans succès à long terme. Ceux qui y parviennent (une minorité et ça ne dépend pas que de soi). Ceux qui ne jurent que par les rencontres entre surdoués. Mais là où ça devient drôle, c'est que j'ai par exemple une connaissance dont je me suis rapprochée qui l'est. Toute tentative de drague, même très subtile, foire : elle ne veut pas être draguée. Elle considère cela comme hypocrite : une sorte de jeu et une fois en couple, c'est différent.

Après, je ne veux pas que ce topic se résume à ça. par exemple, tant que l'on n'a pas été addict, on ne peut pas vraiment comprendre une personne sous addiction. J'imagine que certains ici en ont eu. Comment aborder ce qui par des mots ne peut pas être compris à moins de le vivre ? Pour autant, devrait-on sortir avec une personne addict (et prendre le risque de replonger ensemble) ? Vous pouvez lire tous les livres du monde sur l'athlétisme, cela ne fera pas de vous un bon athlète.

[Horya]

Fenr1r,

Je pense que la différence nourrit toute relation et qu'il serait de la sorte bien plus ennuyeux pour toi d'être avec quelqu'un qui te ressemble qu'avec quelqu'un qui, bien que fonctionnant différemment, aura beaucoup à t'apporter. Comme tu le dis, être surdoué ne touche pas à tous les domaines, et tu peux découvrir au contact d'une autre ce qui fait défaut chez toi, et inversement. Il me semble qu'être en couple ne consiste pas à se comprendre parfaitement l'autre, mais à apprendre auprès de lui, à apprendre de lui.

Tu ne te résumes pas à "un surdoué". Tu es avant tout un homme. Avec des sentiments, des forces, des failles, des désirs et des questions, c'est à dire un homme comme les autres. Et si tu entames une histoire, c'est pour l'être que tu es - avec sa différence, certes - que l'on t'appréciera, pas pour ta différence elle même.

Quel est l'exact problème : la difficulté à être compris, la difficulté à séduire, ou la difficulté d'entamer une relation de couple du fait de l'un ou de l'autre ?

[fenr1r]

Séduire m'est facile même si au fond, ce n'est pas quelque chose qui me plaît.
Entamer une relation de couple m'est également facile.

Ce qui pose donc problème c'est la difficulté à être compris. Avec le recul, au travers de mes relations, je me rends compte que si je garde la même approche, j'arrive forcément à l'échec. Je ne suis pas du genre à parler mais plutôt à agir. Et quand tu ne cesses jamais de réfléchir, tout peut se passer très vite. La communication est sans doute la clef. Mais comme j'ai maladroitement tenté de l'expliquer, ça donne une compréhension des événements passés mais ne permet pas d'anticiper les événements futurs ni de comprendre le présent.

D'où ma grande question : quand la différence est grande, ne peut-être caché et a un impact sur le couple, comment l'aborder ? Comment vivre avec ?

[Horya]

En en parlant très simplement, et de même que tu le fais ici, avec une fille à un moment opportun. J'ai confiance en toi pour ne pas dramatiser la situation, ce qui lui ferait peur, et surtout, qu'elle ne se sente ni rabaissée par ta particularité, ni mise à l'écart.

[fenr1r]

Pour ce que j'ai vécu, elles ne se sont jamais senties rabaissées ni mises à l'écart. Mais j'ai justement pas dramatisé la situation. J'ai exposé ça simplement mais ne voyant que la couche superficielle de ma personnalité, elles n'ont vu que mon grand calme sans se douter de la tempête qui gronde en moi. Quant à s'ouvrir, c'est quelque chose qui me semble complexe, d'autant plus que ce n'est pas une psy dont j'ai envie

[spor_59]

le lacher prise tu connais ?
il faut savoir etre soi meme sinon tu joues un rôle et tu t'enferme dedans !! tu as peut une trop grande confiance en toi ce qui te donnes peut être l'impression d'être en capacité de juger l'autre ou d'apprehender sa reaction, tu as peur du jugement parce que, au final, tu te poses trop de questions qui justement n'amenent pas toutes les reponses ! on ne peut pas tout maitriser et c'est l'impression que j'ai ! tu as l'air tres interressant mais je pense que tu te complique l'existence plutot que vivre ta vie ! ton post est difficile à cerner parceque tu ne t'autorise pas à t'ouvrir ouvertement, tu veux contrôler encore une fois ! cela reste ambigue pour moi ! on peut lire tout les livres qui soir sur n'importe quoi, et croire que l'on maitrise (ce qui est faut), rien ne vaut la pratique !! pas de probleme pour te mettre en couple !! tu n'aimes pas la seduction mais il faut en passer par la !! l'essentiel pour ma part, et qu'il faut comprendre que pour garder une relation stable, il faut maintenir cette seduction d'un cote comme de l'autre, sinon, on tombe dans la routine, et donc la mort du couple à plus ou moins long terme : si tu veux briller dans les yeux de l'autre, entretiens cette flamme