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Voir la version complète : Cessez d'être gentil, Soyez vrai - Thomas D'Ansembourg


geek n' chic
22/11/2015, 18h57
Cessez d'être gentil, Soyez vrai

"Etre avec les autres en restant soi-même”

Thomas D'Ansembourg .

aux éditions de l'homme



http://nsa34.casimages.com/img/2013/03/04/130304083559421156.jpg






Thomas d’Ansembourg a exercé la profession d’avocat au Barreau de Bruxelles pendant cinq ans et travaillé dans une entreprise internationale comme conseiller juridique pendant dix ans. Parallèlement il s’est engagé, pendant dix ans également, en tant que responsable-animateur bénévole d’une association dans l’aide concrète aux jeunes qui connaissent des problèmes de délinquance, violence, prostitution et dépendances de toutes sortes .
Par cette double approche, juridique et sociale, il s’est tôt impliqué dans la gestion des conflits et la recherche de sens.

Dans le souhait de comprendre la difficulté d’être en général et particulièrement la violence, Thomas d’Ansembourg entreprend une psychothérapie (psychanalyse) pour plusieurs années. Dés les premières semaines de ce travail sur lui, il découvre la liberté de prendre du champ sur l’inconscient et particulièrement la joie qu’il y a à prendre conscience de scénarii à répétition dans lesquels il se trouvait enfermé sans même le savoir, et à s’en dé-piéger. Il mesure qu’il aurait pu passer sa vie, se croyant libre, alors qu’il était pris au piège de ses conditionnements éducatifs, habitudes de pensée et systèmes de croyances. Il décide alors de devenir lui-même psychothérapeute pour pouvoir partager ces prises de consciences et accompagner d’autres personnes dans les processus d’ouvertures de cœur et de conscience.

Il se forme à différentes approches psychothérapeutiques, et particulièrement à la méthode de la Communication NonViolente ( CNV) avec son fondateur Marshall Rosenberg (Docteur en psychologie, USA). Devenu en 1994 formateur certifié en Communication NonViolente (membre du réseau international “the Center for Nonviolent Communication”), il enseigne principalement cette approche qu’il appelle le plus souvent : le processus de Conscience NonViolente, nos habitudes de violence subtile étant souvent inconscientes et donc à démanteler d’abord dans notre conscience puis dans nos modes relationnels.

quatrième de couverture
Ce livre nous apprend comment être avec l'autre tout en restant soi-même, comment être soi sans cesser d'être avec l'autre. Pratique difficiles, car nous avons appris à nous couper de nous-même pour être avec les autres . Cette tendance à ignorer ou à méconnaître nos propres besoins nous incite à nous faire violence, violence qui risque bien de se reporter sur les autres : le non respect de soi mène au non respect de l'autre. Ce livre nous montre comment la communication consciente et non violente nous permet de "décoder" nos sentiments et besoins respectifs et d'exprimer clairement nos demandes de façon négociable.
Ce livre a reçu le prix du festival des auteurs psys de Nîmes en avril 2003; il est aujourd'hui un best seller traduit en 26 langues et vendu à plus de 400 000 exemplaires. …


résumé:
Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre. Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ? Êtes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ? Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ? Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.

Le titre pourrait être trompeur. La gentillesse dont parle le livre n’est pas la bonté qui s’exerce gratuitement par un geste ou un don désintéressé.

Il s’agit plutôt de la gentillesse de façade. Peu d’entre nous y échappe. Nous disons « tout va bien » quand « cela ne va pas », nous disons « Oui, nous reviendrons avec plaisir » alors que nous pensons « Plus jamais de barbecue chez eux ! » Nous sommes poussés à dire des choses socialement admissibles qui vont à l’encontre de nos pensées, besoins et souhaits réels.

C’est de cela dont parle ce livre : le masque que nous portons pour être socialement acceptable, accepté et aimé.

Être accepté et aimé font partie des besoin vitaux de l’homme, car nous sommes des animaux sociaux. Mais si cela se fait à l’encontre de notre nature et de notre bien-être, le bénéfice est nul, le mal-être s’installe.
Être authentique plutôt qu’être gentil

Voila le conseil donné tout au de ce livre, et qu’on retrouve dans le titre.

Être trop gentil revient à faire passer les besoins des autres avant les nôtres et à s’oublier.

Être authentique est une démarche difficile car accompagnée par la peur : peur de ce que l’autre pense, peur de ne pas correspondre aux attentes des autres, peur de ce qu’il dit, peur de parler, peur de déplaire, peur d’entrer en conflit, peur de la désapprobation…

Ce livre accompagne cette démarche en exposant les bénéfices et fournissant quelques outils.

Voici les deux qui m’ont le plus aidé.
Reconnaître mes sentiments et mes besoins

Nos sentiments et nos émotions sont importants. Dans notre société, on ne nous apprend pas les reconnaître, les gérer, les exprimer.

Or, un sentiment, une émotion, cela exprime d’abord un besoin. Si on n’écoute pas l’émotion, on ignore le besoin. Si on ne répond pas au besoin, on rentre dans une spirale négative de mal-être.

Et l’émotion ignorée et enfouie peut ressortir bien plus violemment : colère, violence verbale et physique, dépression, …

Voila ce que ce livre m’a appris :

écouter mes émotions et mes sentiments, puis répondre aux besoins exprimés, est vital pour moi ;
cela ne se fait pas forcément au détriment de mon entourage et de mes proches : si je suis bien, je pourrais leur être d’autant plus utile.

Derrière tout émotion que je ressens, j’essaie d’identifier le besoin qui s’exprime.

J’essaie, autant que possible, de faire cela « au fil de l’eau », lorsque je ressens l’émotion. C’est d’autant plus difficile quand l’émotion est forte. Mais c’est à ce moment où c’est le plus utile.

Je m’accorde aussi des instants de répit, au calme, sans action, juste moi et moi. J’écoute les sentiments du moment et je repense aux sentiments récents. Pour identifier et répondre aux besoins derrière.
M’exprimer sans agresser l’autre

Lorsqu’on s’exprime et qu’on extériorise un sentiment et un besoin, nous avons tous tendance à interpeller l’autre : « tu m’énerves … », « tu me déçois … ».

Erreur ! Colère, déception, tristesse, inquiétude sont nos sentiments : nous en sommes responsables. Nous ne les contrôlons pas forcément, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons.

Dire « tu m’énerves … » revient à renvoyer la responsabilité, la faute, sur notre interlocuteur. C’est l’agresser. Résultat : il se referme, comme une huître, ou contra-attaque.

Voila ce que ce livre m’a appris :

exprimer mon émotion en disant « je me sens triste / inquiet / en colère / … » ;
exprimer le besoin caché derrière l’émotion, prendre la responsabilité de l’assouvir, demander l’aide de l’autre ;
reformuler les « agressions » des autres selon le même schéma : sentiment, besoin, demande.

Cela ne devient pas naturel du jour au lendemain, et je dérape encore. Mais la tendance est là, les rapports sont plus détendus et je participe moins a la mise en place de conflit ni ai peur de les affrontés.

Points positifs
Ce livre nous apprend que pour être avec l'autre sans être dans le conflits,
pour être avec l'autre et le comprendre
il faut avant tout être honnête avec nous même

honnête, sur nos attentes, nos envies mais aussi nos limites.

Que pour apprécier notre propre différence il faut aussi aimer celle que l'on trouve en l'autre.

Mais avant tout, ce livre m'a appris qu'il était urgent de vivre pleinement ma vie.

Liens pour vous faire une idée
mais je vous conseille bien évidemment de l'acheter car il mérite d'être dans votre bibliothèque
conférence: https://www.youtube.com/watch?v=oZWOYtVHpkY
site de l'auteur: Thomas d'Ansembourg - Présentation (http://www.thomasdansembourg.com)

Littlefinger
22/11/2015, 19h31
Un livre formidable qui m'a personnellement beaucoup fait avancer. :)

Esrer
23/11/2015, 16h47
J'ai lu ce livre mais dans son édition illustrée et je me demande si cela serait intéressant de le lire sous sa forme manuscrite entière en as tu une idée?

geek n' chic
24/11/2015, 08h42
J'ai lu ce livre mais dans son édition illustrée et je me demande si cela serait intéressant de le lire sous sa forme manuscrite entière en as tu une idée?
nop aucune idée.... je n'ai jamais eu la version illustrée entre les mains il faut dire ...

Anandam
24/11/2015, 09h03
Nos sentiments et nos émotions sont importants. Dans notre société, on ne nous apprend pas les reconnaître, les gérer, les exprimer.

Or, un sentiment, une émotion, cela exprime d’abord un besoin. Si on n’écoute pas l’émotion, on ignore le besoin. Si on ne répond pas au besoin, on rentre dans une spirale négative de mal-être.

Et l’émotion ignorée et enfouie peut ressortir bien plus violemment : colère, violence verbale et physique, dépression, …


Ca me semble très vrai... Tout comme il me semble important de comprendre cette idée que l'émotion ou le sentiment traduit un besoin.

Je note dans un petit coin qu'il serait bon que je lise ce bouquin. J'ai l'impression qu'il rejoint pas mal Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs : introduction à la communication non violente de Marshall Rosenberg (que j'ai lu) et L'intelligence émotionnelle de Daniel Goleman (que je suis en train de lire).

geek n' chic
24/11/2015, 09h28
J'ai l'impression qu'il rejoint pas mal Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs : introduction à la communication non violente de Marshall Rosenberg (que j'ai lu)
un peu normal thomas D'Asembourg a étudié avec lui (ou du moins ses écrits ... j'ai un doute ...)

et L'intelligence émotionnelle de Daniel Goleman (que je suis en train de lire).
je l'ai abandonné en cours de route a l'époque mais il faut que je le reprenne.

Goleman a une approche plus neuro-biologiste de la chose il me semble.
D'après ce que j'ai compris il s'appuie sur les écrit d’Henri Laborit et plus particulièrement son livre "Éloge de la fuite".(que j'ai lu)
Ce dernier livre est sortit en 1976 donc a un peu vieilli, mais si tu aime ce genre de lecture je te le conseille vraiment. C'est un peu le point de départ de la compréhension des émotions et de notre cerveau.

Sinon, oui tout ces livres se recoupent et nous amènent à nous faire prendre conscience de notre propre rapport avec nos émotions, de la nécessité de les écouter et de vivre intelligemment avec elles.

Oncle Barney
24/11/2015, 10h34
J'ai lu ce livre mais dans son édition illustrée et je me demande si cela serait intéressant de le lire sous sa forme manuscrite entière en as tu une idée?
La version illustrée est light. C'est pour une prise de conscience plus facile. Mais pour approfondir, il faut passer au bouquin oui.

A noter qu'il vient de sortir "Etre heureux, ce n'est pas nécessairement confortable " en version illustrée

Sekigawa
24/11/2015, 12h26
Merci geek n'chic !
Je vais écouter l'audio cet après midi je pense, j'irai acheter le bouquin après :)

Anandam
24/11/2015, 16h48
Goleman a une approche plus neuro-biologiste de la chose il me semble.

C'est ce que je constate après avoir lu un peu plus de 100 pages... Je ne vais pas tarder à aborder les solutions qu'il propose.

J'espère l'avoir fini dans une dizaine de jours et je pondrai un thread à son propos.

D'après ce que j'ai compris il s'appuie sur les écrit d’Henri Laborit et plus particulièrement son livre "Éloge de la fuite".(que j'ai lu). Ce dernier livre est sortit en 1976 donc a un peu vieilli, mais si tu aime ce genre de lecture je te le conseille vraiment.

En tous cas, le sujet m'intéresse. Je garde les références dans un petit coin d'autant plus que j'ai l'impression de "croiser" souvent cet auteur depuis quelques mois. Sûrement un signe...

AutelDuLustre
25/11/2015, 22h04
Sincèrement j'ai dû lire 50% de ce livre et il m'a un peu laissé perplexe. Je comprends le principe et adhère à cette idée de reconnexion mais fondamentalement je n'ai pas trouvé les mises en application très efficaces sur moi.
Et j'ai vraiment du mal avec la "communication non violente", je ne la trouve pas du tout naturelle voire "ennuyeuse" étant assez dubitatif sur la frontière entre violence et non violence (j'aime les conversations houleuses, etc.).

Par ailleurs, j'ai trouvé le contenu du livre pas spécialement corrélé avec son titre. J'ai l'impression que le mot "gentil" est utilisé pour l'effet Barnum qu'il suscite inévitablement.

Je dirais plutôt qu'il ne faut pas être décentré et revenir vers soi. C'est plutôt ça la leçon du livre.

« Oui, nous reviendrons avec plaisir » alors que nous pensons « Plus jamais de barbecue chez eux ! » Nous sommes poussés à dire des choses socialement admissibles qui vont à l’encontre de nos pensées, besoins et souhaits réels.

Ce genre d'exemples me laisse dubitatif car il m'arrive de dire "oui" tout simplement parce que je m'en fous et que mon esprit passe immédiatement à autre chose. Ce n'est pas par gentillesse mais du pragmatisme tout simplement.

Après chaque personne dispose de schémas cognitifs différents et donc ce livre peut être adapté pour certaines personnes à 'en point douter.

Organ
19/08/2016, 20h42
Ca fait plusieurs années que j'agis en étant authentique avec tout le monde. Mais il y a du coup des conséquences négatives: j'ai la réputation auprès de certains cercles de maltraiter les filles, de me la raconter et d'être un connard.

Le problème je pense, c'est qu'il ne faut pas avoir peur de cette image. Si les gens nous pensent comme un connard parce qu'on dit ce qu'on pense(même dans le pire), ne sont-ce pas eux les connards ? Ne nous rabaissent-ils pas ?
Faut-il changer ses fréquentations ?

tron
19/08/2016, 21h10
C'est un peu le stade ultime du développement personnel de pouvoir acquérir une grande liberté émotionnelle (donc pratique aussi) et j'avoue que pour certains points, ce bouquin pourrait répondre à une problématique chez moi. A voir, j'ai d'autres sources d'évolutions importantes mais y a moyen que je me le fournisse.


Ca fait plusieurs années que j'agis en étant authentique avec tout le monde. Mais il y a du coup des conséquences négatives: j'ai la réputation auprès de certains cercles de maltraiter les filles, de me la raconter et d'être un connard.
D'après la description de geek n' chic, j'ai l'impression que ce bouquin apprend justement à toujours garder une certaine liberté sans forcément blesser les gens. Si les gens vont régulièrement jusqu'à te traiter de connard c'est qu'il y a surement une meilleure manière d'aborder ces questions.


Ce genre d'exemples me laisse dubitatif car il m'arrive de dire "oui" tout simplement parce que je m'en fous et que mon esprit passe immédiatement à autre chose. Ce n'est pas par gentillesse mais du pragmatisme tout simplement.
Quand on tente de créer des relations sur la durée ça peut ne pas suffire, les gens peuvent se demander pourquoi un "oui" à leur invitation devient un "non" ou pourquoi tu t'amuses pas, est-ce que c'est leur faute?
Être capable de poser ses limites semble être une nécessité pour les relations sociales.

Oncle Barney
19/08/2016, 21h34
Ca fait plusieurs années que j'agis en étant authentique avec tout le monde. Mais il y a du coup des conséquences négatives: j'ai la réputation auprès de certains cercles de maltraiter les filles, de me la raconter et d'être un connard.
Tu dis agir en étant authentique. Ca veut dire quoi pour toi?

Ces conséquences négatives, ça ne vient pas du fait d'être authentique, mais bien de ton comportement. Tu peux être un authentique connard :rolleyes:

Moi j'ai l'impression que tu n'es pas authentique avec toi même avant toute chose.

L'idée de ce livre, c'est pas "faites ce qui vous passe par la tête, sans vous soucier des autres". La base est le respect des autres. Penses tu respecter les gens autour de toi?

Le problème je pense, c'est qu'il ne faut pas avoir peur de cette image. Si les gens nous pensent comme un connard parce qu'on dit ce qu'on pense(même dans le pire), ne sont-ce pas eux les connards ? Ne nous rabaissent-ils pas ?
Faut-il changer ses fréquentations ?
Franchement, ça ressemble plus à un égocentrisme exacerbé, où tu es le seul à avoir raison et tout les autres ont tort.

Maintenant si t'es vraiment le seul dans le tas clean, alors faudrait que tu te demandes ce que tu foutais là depuis tout ce temps!

Tu essaies de généraliser à partir d'un exemple précis. Donne plutôt les détails de cette situation qui a l'air de tout sauf d'une généralité.

tron
19/08/2016, 21h49
Le problème je pense, c'est qu'il ne faut pas avoir peur de cette image. Si les gens nous pensent comme un connard parce qu'on dit ce qu'on pense(même dans le pire), ne sont-ce pas eux les connards ? Ne nous rabaissent-ils pas ?
Faut-il changer ses fréquentations ?Franchement, ça ressemble plus à un égocentrisme exacerbé, où tu es le seul à avoir raison et tout les autres ont tort.
Ou une manière de se déculpabiliser en rejetant tous les torts sur les autres.
Ca veut pas dire qu'il faut se sentir coupable en s'auto-flagellant mais il y a probablement quelque chose à creuser pour avancer de manière plus harmonieuse avec son environnement, encore faut-il vouloir faire ce travail. L'avantage c'est que ton environnement Organ sera moins agressif donc plus doux pour toi en te posant les bonnes questions.

Organ
19/08/2016, 23h33
Bon alors déjà, sachez que tous les jours je me remets en question, il m'arrive de me mettre en boule dans mon lit pendant des heures sans rien faire tellement que je me sens comme une grosse merde.

Depuis des années, j'ai l'impression que mon cerveau c'est un nuage noir, tout est flou, tout est négatif, je sais pas où je vais, et quoi je dise ou fasse, j'ai l'impression que ça peut blesser des gens.

Je sais pas d'où je tiens ça, peut etre de mon père, qui veut que TOUT soit bien autour de lui. Il evite les conflits, il fait en sorte que tout le monde soit toujours heureux, il met en valeur les subtilités des gens...


Il y a plein de gens avec qui la confiance totale est réciproque, qui se permettent de faire n'importe quoi avec moi parce qu'ils se sentent libre. Par exemple, raconter des conneries à voix haute, et quelques soit ma réaction (dépité, ignorant), ils s'en foutent royalement, alors qu'ils sont asociaux en groupe...

J'ai tendance à regretter tout ce que je dis et ce que je fais, je pense que ça a tendance à me faire déprimer... je peux pleurer sur commandes, il doit y avoir un truc de coincé quelque part... Je suis sensible oui, mais de là à pouvoir pleurer sur commande, je sais pas si c'est anodin ??

Quelques exemples de choses qui me font passer pour un connard:
->Un pote à moi est fan de Muse et Radiohead. Plusieurs fois en 2 ans je lui ai proposé d'aller voir Muse en concert, sachant que j'avais à chaque fois 2 billets (donc il avait juste à payer le trajet). Il refusait tout le temps, sa copine me disait que de toute façon il n'aimait pas aller à des concerts.
Il y a eu Radiohead qui a joué dans notre ville, il m'avait dit qu'il viendrait avec sa soeur. Le soir même, je l'appelle, il me dit qu'il bosse. Je l'appelle à la fin du concert pour se foutre de sa gueule parce qu'il a raté un super truc (j'étais un peu saoul). 4 mois après j'apprends qu'il m'a enlevé de ses contacts tel et fb.

->Une fois j'étais de sorti avec des potes de la fac, et l'un d'entre eux voulait aller en boite.
J'ai dit ok, on s'est retrouvé à deux en boite, mais je me faisais chier. J'ai décidé de rentrer au bout de quelques minutes, il l'a mal pris et me prends maintenant pour un mec avec qui on s'amuse pas.

->Un autre coup, chez une fille de la fac avec qui j'ai couché, j'ai pris sa bague involontairement: je l'avais essayé pour rire, mais elle s'est retrouvée chez moi, sous mon lit, et je sais pas comment. Je lui avais juré que je n'y étais pour rien dans la disparition de sa bague, et je l'ai retrouvé quelques semaines plus tard. Je lui ai rendu mais elle m'a gueulé dessus, en me disant après qu'elle m'en voulait pas.
Ca fait 5 mois et on s'est toujours pas reparlé.

J'ai remarqué aussi que j'ai des amis qui critiquent TOUT et TOUT LE MONDE, chose que je ne fais pas. C'est pour ça que je me pose des questions, pour savoir si il y a aussi des problèmes de l'autre côté ??

Il y a aussi eu une fille dans mon cercle social, dont j'étais fou amoureux, qui m'a dû des comportements étranges, des oui mais non avec des filles du même cercle, et qui me faisaient donc passer pour un con...

tron
19/08/2016, 23h56
En tout cas on sent bien ce nuage noir dont tu parles, les événements semblent flous mais à la fois extrêmes et on sent que tu portes la culpabilité de l'univers sur tes épaules.
J'imagine que si ces gens se sont si rapidement formalisé, en dehors des événements en eux même c'est que vous deviez pas être super proche à la base. Donc ils t'ont "laissé tomber" mais est-ce que c'est forcément une mauvaise nouvelle question égo mise à part?

J'ai dit ok, on s'est retrouvé à deux en boite, mais je me faisais chier. J'ai décidé de rentrer au bout de quelques minutes, il l'a mal pris et me prends maintenant pour un mec avec qui on s'amuse pas.
Ou alors il s'est dit qu'il n'est pas assez bien pour toi. Les gens ont tendance à se faire porter le chapeau à chaque fois qu'un truc négatif leur arrive, tu n'es pas une exception à la règle on le voit. Si c'est valable pour les viols ou ceux qui vivent un deuil ça l'est tout autant pour ce genre de plan.
Puis les jugements des gens leur appartiennent, ça ne sera une réalité que si tu acceptes bien (inconsciemment bien sûr) que ça en soit une. Les jugements ne se cristallisent vraiment qu'à partir du moment où on pense que les gens ont raison.

Il y a aussi eu une fille dans mon cercle social, dont j'étais fou amoureux, qui m'a dû des comportements étranges, des oui mais non avec des filles du même cercle, et qui me faisaient donc passer pour un con...
Est-ce que c'est ton comportement naturel qui est étrange ou est-ce que c'est pas l'influence qu'à ton cercle social sur toi qui te rend comme ça? Attention je rejette pas toute la responsabilité sur eux mais au final, si tu te sens mal avec eux qu'ils soient responsables de tout ou de rien ça change quoi?

Les deux autres anecdotes me semblent intéressantes que parce que tu penses que ça l'est, une personne qui me dit que ça lui est arrivé mais qu'il s'en fout j'y dirais osef.
Le mec qui te bloque et madame bague j'ai pas l'impression qu'ils avaient beaucoup à t'apporter donc arranger les relations pas méga exaltantes à la base présente un intérêt très limité, avec de l'affection les choses se seraient passées de manière significativement différentes je te rassure.

PoissonRouge
20/08/2016, 07h57
J'ai surtout l'impression que l'abandon des autres te blesse tellement que tu préfères fermer les yeux sur leur véritable nature plutôt que de risquer de les perdre. D'ailleurs même si tu essayes d'avoir un discours objectif ici, ça n’empêche pas que tu continues à les excuser partiellement dans tes phrases.

Le problème, c'est que ce "manque d'exigence" inconscient dans tes relations joue énormément sur l'image que tu donnes de toi-même aux autres, notamment aux personnes avec lesquelles tu pourrais avoir de vrais rapports de confiance.

Du coup je pense qu'il faut que tu arrives à dépasser ta peur du rejet si tu veux quitter ces relations toxiques et les pensées brumeuses qu'elles alimentent.

J'admets que c'est bien plus facile à dire qu'à faire, mais tu as déjà de bonnes pistes, notamment par rapport à ton père : comprendre le fonctionnement profond de ses parents c'est une très bonne façon de se renseigner sur ses propres mécanismes et arriver à prendre un peu de recul.

Oncle Barney
20/08/2016, 11h56
Il y a plein de gens avec qui la confiance totale est réciproque, qui se permettent de faire n'importe quoi avec moi parce qu'ils se sentent libre. Par exemple, raconter des conneries à voix haute, et quelques soit ma réaction (dépité, ignorant), ils s'en foutent royalement, alors qu'ils sont asociaux en groupe...
Je comprends pas trop, tu parles de confiance réciproque avec eux mais tu en parles comme si ça ne te convenait pas... Dans ce cas, comment peux tu leur donner ta confiance? :confused:

Maintenant je vais te dire un truc: les gens se "permettent" certaines choses, parce que les gens en face le leur permettent. Dans des rapports sociaux, il faut être 2.
Ce qui parait clair, c'est que ta réaction à ces comportements laissent la porte ouverte à la récidive. C'est vraiment ça le problème initial.

J'ai tendance à regretter tout ce que je dis et ce que je fais, je pense que ça a tendance à me faire déprimer... je peux pleurer sur commandes, il doit y avoir un truc de coincé quelque part... Je suis sensible oui, mais de là à pouvoir pleurer sur commande, je sais pas si c'est anodin ??
Ton estime de soi est totalement dévastée. Tu m'étonnes que ce soit le chaos en toi.

Je voudrais que tu tentes cette expérience: prends une bouteille vide, remplis là d'huile au moins au tiers, puis complète avec de l'eau. Secoue la à fond et observe. Bravo, tu as créé du chaos! Attends 5 min. Regarde de nouveau la bouteille. Qu'est ce que tu vois? Tu peux distinguer les 2 phases huiles et eau clairement. Maintenant, tu vas de nouveau la secouer, et ce toutes les 10 secondes. Qu'est ce que tu constates? Hé bien tu as sous tes yeux le cerveau d'Organ, torturé de manière régulière ce qui entretient le chaos.

Voilà ce que tu dois faire avant toute chose: laisser reposer ton cerveau, arrêter de te violenter de la sorte. Tu es ton meilleur ami. Est ce que tu dirais toutes ces choses à ton meilleur ami? Est ce que tu le traiterais comme tu te traites aujourd'hui?


[/U]->Un pote à moi est fan de Muse et Radiohead. Plusieurs fois en 2 ans je lui ai proposé d'aller voir Muse en concert, sachant que j'avais à chaque fois 2 billets (donc il avait juste à payer le trajet). Il refusait tout le temps, sa copine me disait que de toute façon il n'aimait pas aller à des concerts.
Il y a eu Radiohead qui a joué dans notre ville, il m'avait dit qu'il viendrait avec sa soeur. Le soir même, je l'appelle, il me dit qu'il bosse. Je l'appelle à la fin du concert pour se foutre de sa gueule parce qu'il a raté un super truc (j'étais un peu saoul). 4 mois après j'apprends qu'il m'a enlevé de ses contacts tel et fb.
Là, y a même pas 10% de ce qu'il y a vraiment en jeu dans ces histoires. Ca ne se résume pas à accepter ou non d'aller à un concert.
Mais ce qui est sûr de ce que tu racontes, c'est que tu n'as rien à te reprocher (à moins qu'il y ait autre chose).

->Une fois j'étais de sorti avec des potes de la fac, et l'un d'entre eux voulait aller en boite.
J'ai dit ok, on s'est retrouvé à deux en boite, mais je me faisais chier. J'ai décidé de rentrer au bout de quelques minutes, il l'a mal pris et me prends maintenant pour un mec avec qui on s'amuse pas.
Si tu te fais chier, c'est avant tout TON problème, pas le sien.

Maintenant, si tu te barres au bout de quelques minutes, c'est qu'il y a un souci. Pourquoi avoir accepté au départ?
Qu'est ce qui fait que tu te faisais chier? Si t'es avec tes potes, tu délires avec eux, tu devrais passer un bon moment, sauf si t'étais fatigué, et dans ce cas, tu as le droit de rentrer chez toi.
Si ça arrive tout le temps, c'est que tu n'aimes pas aller en boite. Dans ce cas, arrête de te forcer. Et si tes potes sont du genre à y aller souvent, demande toi si t'es avec des potes qui te correspondent.

->Un autre coup, chez une fille de la fac avec qui j'ai couché, j'ai pris sa bague involontairement: je l'avais essayé pour rire, mais elle s'est retrouvée chez moi, sous mon lit, et je sais pas comment. Je lui avais juré que je n'y étais pour rien dans la disparition de sa bague, et je l'ai retrouvé quelques semaines plus tard. Je lui ai rendu mais elle m'a gueulé dessus, en me disant après qu'elle m'en voulait pas.
Ca fait 5 mois et on s'est toujours pas reparlé.
Là, c'est une belle connerie oui. Qu'est ce que t'as bien pu faire pour arriver à cette situation? C'est important que tu te rappelles la somme d’événements qui a amené à ça.

J'ai remarqué aussi que j'ai des amis qui critiquent TOUT et TOUT LE MONDE, chose que je ne fais pas. C'est pour ça que je me pose des questions, pour savoir si il y a aussi des problèmes de l'autre côté ??
Un mot: TOLERANCE. Ils n'ont clairement pas l'air d'envoyer des bonnes ondes.
Tu dois comprendre que quand un groupe fait ça, c'est un moyen de renforcer les liens dans le groupe. Et si tu as le malheur de pas aller dans leur sens, alors tu ne fais pas partie du groupe.
Demande toi si tu as envie de faire partie de ça, si tout ça te correspond.

Il y a aussi eu une fille dans mon cercle social, dont j'étais fou amoureux, qui m'a dû des comportements étranges, des oui mais non avec des filles du même cercle, et qui me faisaient donc passer pour un con...
J'ai rien compris :confused:

Au final, est ce que tu dirais que tu as choisi les gens qui t'entourent? Ou que tu subis leur présence?

Organ
20/08/2016, 14h16
Barney>
e comprends pas trop, tu parles de confiance réciproque avec eux mais tu en parles comme si ça ne te convenait pas... Dans ce cas, comment peux tu leur donner ta confiance?
Ben ça me convient du moment que ça reste respectueux (je déteste les humiliations et insultes gratuites, mêmes amicales). J'ai parlé de "dépité", mais c'était juste un exemple. En réalité si certains se lachent seul à seul avec moi, c'est parce que je me lâche aussi... un peu trop peut-être... j'ai tendance à être extravertie, et à réagir de façon disproportionnée. Il y a juste la colère que j'ai pris l'habitude de canaliser et de passer outre.
Ton estime de soi est totalement dévastée
Oui... j'ai toujours été le mec bizarre, extravertie et à côté de mes pompes. Au collège et au lycée beaucoup me traitaient de paumés ou de mec "bizarre".
Maintenant, si tu te barres au bout de quelques minutes, c'est qu'il y a un souci. Pourquoi avoir accepté au départ?
Au départ on est rentré à 4, mon pote et moi, et un couple. Sauf que le couple s'est barré en quelques secondes, je les ai même pas vu dans la boite. Du coup on s'est retrouvé à deux.
Mon pote pensait que j'allais draguer comme un fou, il me voit souvent faire à des soirées, et même avant de rentrer en boite, j'ai aborder quelques filles. Ca m'a mis mal à l'aise, j'ai eu le sentiment qu'il attendait que ça de moi au final.
Je ne suis pas encore totalement à l'aise en boite. Comme on a à faire à une séduction plus directe, il faut tout assumer, or j'ai encore un travail intérieur et profond à faire.
Là, c'est une belle connerie oui. Qu'est ce que t'as bien pu faire pour arriver à cette situation?
Ben la seule explication que j'ai trouvée: j'ai essayé la bague au bout de mon doigt, j'ai mis ma main dans ma poche pour prendre mon tel, elle a glissé dedans. Arrivé chez moi j'enlève mon fute et la bague tombe par terre vers mon lit... Comment être crédible avec ça ?? Je n'ai aucune autre explication. Cette histoire m'a un peu perturbé. Avec la fille on avait parlé pendant au moins une heure, je lui avais expliqué que j'avais été elevé avec des valeurs, que ça me blessait qu'elle pense que je lui avait volé... tout ça pour que je lui rende l'air de rien comme un con une semaine après.
Tu dois comprendre que quand un groupe fait ça, c'est un moyen de renforcer les liens dans le groupe. Et si tu as le malheur de pas aller dans leur sens, alors tu ne fais pas partie du groupe.
Ouais ça j'ai bien compris, mais je parle de critiquer les amis communs, ou moi-même directement. Ca par contre je tolère pas, quand la critique est posée comme un poing sur la table: "Simon il est chiant il fait toujours ça, Elle est un peu naïve, et Lui il s'y croit vraiment".
J'ai rien compris

Au lycée, j'étais amoureux d'une fille. J'en étais dingue. J'ai jamais réussi à franchir le pas, j'étais dans la friendzone je pense. Je voyais des signaux partout, elle soufflait le chaud et le froid, du coup j'étais toujours sous son couvent. Dès qu'une occasion se présentait avec une autre fille qu'elle connaissait, je savais jamais comment réagir. Je finissais pas dire non. Et puis y a un an (ça fait 4 ans que je suis plus au lycée, mais ça reste encore), j'ai couché avec une amie à elle.
J'ai revu cette amie donc il y a un mois. Elle m'a proposé d'être sexfriend. J'ai pas su donner de réponses car je pensais à la fille dont j'étais amoureux: "peut-être que maintenant je pourrais essayer de la séduire, vu que j'ai un meilleur bagage en séduction".

Je ne sais même pas si c'est de l'orgueil ou si je suis toujours attiré par elle. Je pense que c'est de l'orgueil, puisque je ne me verrais pas en couple avec elle. On n'a pas les même centre d'intérêts. D'autant plus que maintenant je ne l'a trouve pas si jolie que ça.
Au final, est ce que tu dirais que tu as choisi les gens qui t'entourent? Ou que tu subis leur présence?
Et bien, je pense que je les choisis. Mais quand on est groupe, je les subis. J'ai énormément de mal dans un cercle d'amis à être à l'aise.
Je complexe physiquement sur pas mal de choses: mes cheveux qui ont des épis dans tous les sens, a peu près toutes les parties de mon visage, mon articulation fastidieuse quand j'angoisse, mon dos courbé. Je ne suis pas un cas extrême non plus, puisque je plais quand même à des filles. Certaines me disent que j'ai "du chien", "c'est vrai que t'as de la gueule" des "beaux yeux" que je suis le "seul vrai bg" à la fac "tête de russe"... et souvent on me dit que je ressemble à quelqu'un (c'est une remarque qui me touche, étant du milieu du spectacle, et étant sur scène, je vois ça comme un vol d'identité, je ne pourrai pas être "moi" puisque les gens verront quelqu'un d'autres) et certaines gardent des photos de moi. Il y aurait de quoi flatter mon égo hein ??

Ben non, j'ai l'impression d'avoir été souffre douleur parce que je suis moche. Le pire c'est quand on me fait une grimace quand je parle (bon en général c'est des vieux, mais ça reste très blessant).


D'une manière plus générale, j'aime bien avoir des discussion sérieuses, c'est pour ça qu'en soirée, je suis rarement dans les délires des gens de mon âge, parce que je ne suis pas la "vibe", je les trouve au final gamins. Bon je vous rassure, c'est pas le cas de tous, et je fréquente pas ceux que je trouve naïf ou immature.

Quand j'apprécie une personne, je lui dis. Et je crois que mes liens avec eux deviennent plus intense grâce à ça. C'est bête comme truc, il y a quelques jours de latence pour que la personne puisse redevenir à l'aise complètement, mais après ça on est plus soudé qu'avant, et quoi je fasse ou dise, je serais pardonné.

(je réponds aux autres réponses dans un autre message)

Organ
20/08/2016, 14h28
tron>
Donc ils t'ont "laissé tomber" mais est-ce que c'est forcément une mauvaise nouvelle question égo mise à part?
Ben, maintenant que tu le dis, pas vraiment... mon pote fan de radiohead, il était très lourd car il se plaignait tout le temps. Au final il rigolait même plus vraiment.
La fille avec la bague, elle était sympa, mais son cercle dans la fac, avec qui j'ai fait des soirées, je les trouve particulièrement gamins. Ils se pensent intelligent, mais sont surtout snob, ne comprennent rien à comment fonctionnent les gens, fermés d'esprit, et même méchants...
Ou alors il s'est dit qu'il n'est pas assez bien pour toi.
Tu as sans doute raison. Depuis quelques jours il m'envoie plein de messages pour que je vienne à sa soirée ce soir... mais "avec une fille" ahahahah je vais devoir faire du SPU avant de sortir putain (ça me fait plaisir donc j'y vois pas de problème je vous rassure).
Est-ce que c'est ton comportement naturel qui est étrange ou est-ce que c'est pas l'influence qu'à ton cercle social sur toi qui te rend comme ça?
J'ai un comportement naturel étrange. J'aime avoir des réflexions existentielles, j'aime trouver des failles, je m'intéresse à des sujets plus ou moins farfelus, comme la psycho, le spiritisme, la vie extraterrestre, les rêves lucides, le pourquoi des relations, des envies... En groupe je ne parle pas de tout ça, je reste sobre en parlant de tout, mais quand je suis excité, tout le monde le voit quoi. Je deviens LOURD.

poisson rouge>
En fait, en soirée je suis à l'aise, j'ai pas peur de dire n'importe quoi, et je m'amuse bien globalement. Mais en journée je suis pas à l'aise, la lumière focalisée sur moi, ça m'angoisse...

Oncle Barney
20/08/2016, 15h31
Ben ça me convient du moment que ça reste respectueux (je déteste les humiliations et insultes gratuites, mêmes amicales). J'ai parlé de "dépité", mais c'était juste un exemple. En réalité si certains se lachent seul à seul avec moi, c'est parce que je me lâche aussi... un peu trop peut-être... j'ai tendance à être extravertie, et à réagir de façon disproportionnée. Il y a juste la colère que j'ai pris l'habitude de canaliser et de passer outre.
Je comprends pas alors pourquoi tu nous parles de ça. Tu voudrais quoi par rapport à ça? Quel est le problème?

Ta colère ne prend pas sa source dans ces situations là, mais bien en amont.


Au départ on est rentré à 4, mon pote et moi, et un couple. Sauf que le couple s'est barré en quelques secondes, je les ai même pas vu dans la boite. Du coup on s'est retrouvé à deux.
Mon pote pensait que j'allais draguer comme un fou, il me voit souvent faire à des soirées, et même avant de rentrer en boite, j'ai aborder quelques filles. Ca m'a mis mal à l'aise, j'ai eu le sentiment qu'il attendait que ça de moi au final.
Je ne suis pas encore totalement à l'aise en boite. Comme on a à faire à une séduction plus directe, il faut tout assumer, or j'ai encore un travail intérieur et profond à faire.
Dans les faits, le mec s'est retrouvé tout seul et t'en veut pour ça. Sa réaction peut se comprendre.
Sauf que, d'une, c'est pas de ta faute si les autres sont partis, et de deux, le mec a des attentes vis à vis de toi, mais tu n'as aucune obligation d'y répondre. Si vous êtes ensemble pour des mauvaises raisons, t'étonne pas que ça soit tendu quand ça va pas comme il veut.
Mets ça au clair avec lui. Explique lui comment tu fonctionnes. Et s'il n'accepte pas ça, tu le jartes de ta vie.


Ben la seule explication que j'ai trouvée: j'ai essayé la bague au bout de mon doigt, j'ai mis ma main dans ma poche pour prendre mon tel, elle a glissé dedans. Arrivé chez moi j'enlève mon fute et la bague tombe par terre vers mon lit... Comment être crédible avec ça ?? Je n'ai aucune autre explication. Cette histoire m'a un peu perturbé. Avec la fille on avait parlé pendant au moins une heure, je lui avais expliqué que j'avais été elevé avec des valeurs, que ça me blessait qu'elle pense que je lui avait volé... tout ça pour que je lui rende l'air de rien comme un con une semaine après.
Là faut apprendre à assumer. La fille a le droit d'être en pétard. Par contre, qu'elle te traite de voleur, ya des limites.
Assume que t'es encore un garçon qui se cherche, qui est parfois maladroit. N'essaie pas d'être un adulte que tu n'es pas encore.

Ouais ça j'ai bien compris, mais je parle de critiquer les amis communs, ou moi-même directement. Ca par contre je tolère pas, quand la critique est posée comme un poing sur la table: "Simon il est chiant il fait toujours ça, Elle est un peu naïve, et Lui il s'y croit vraiment".
On en revient aux gens que tu as envie de cotoyer :rolleyes:
Tu crois vraiment que tu vas pouvoir y changer quelque chose à toi tout seul?

Au lycée, j'étais amoureux d'une fille. J'en étais dingue. J'ai jamais réussi à franchir le pas, j'étais dans la friendzone je pense. Je voyais des signaux partout, elle soufflait le chaud et le froid, du coup j'étais toujours sous son couvent. Dès qu'une occasion se présentait avec une autre fille qu'elle connaissait, je savais jamais comment réagir. Je finissais pas dire non. Et puis y a un an (ça fait 4 ans que je suis plus au lycée, mais ça reste encore), j'ai couché avec une amie à elle.
J'ai revu cette amie donc il y a un mois. Elle m'a proposé d'être sexfriend. J'ai pas su donner de réponses car je pensais à la fille dont j'étais amoureux: "peut-être que maintenant je pourrais essayer de la séduire, vu que j'ai un meilleur bagage en séduction".

Je ne sais même pas si c'est de l'orgueil ou si je suis toujours attiré par elle. Je pense que c'est de l'orgueil, puisque je ne me verrais pas en couple avec elle. On n'a pas les même centre d'intérêts. D'autant plus que maintenant je ne l'a trouve pas si jolie que ça.
Quel est le souci ici que tu souhaites nous montrer?

Et bien, je pense que je les choisis. Mais quand on est groupe, je les subis. J'ai énormément de mal dans un cercle d'amis à être à l'aise.
Ce que tu as l'air de dire, c'est que tu ne trouves pas ta place dans le groupe. Tu te sentirais à l'aise à quelle place?


Ben non, j'ai l'impression d'avoir été souffre douleur parce que je suis moche. Le pire c'est quand on me fait une grimace quand je parle (bon en général c'est des vieux, mais ça reste très blessant).
Tu es ce que tu es. Regarde toi dans une glace et accepte ce que tu y vois. Fais ça tous les jours en te lavant les dents. Familiarise toi avec cette image de toi.
Et ce que tu n'aimes pas en toi, fais ce que tu peux pour l'arranger.
Si t'as des problèmes de dos, va voir un spécialiste. Si t'as un problème avec tes cheveux, demande conseil à un coiffeur. Bref, fais ce qui est en ton pouvoir à ce niveau, et le reste, accepte le. Ce n'est ni bien ni mal. C'est ce que tu es. Arrête de te juger. Tes croyance sur toi même sont néfastes. Tu fais toi même ton malheur. C'est ça que tu dois bosser:

http://forum-seduction.artdeseduire.com/enrichissement-personnel/66443-test-comment-vous-vous-traitez-vous-meme.html
http://forum-seduction.artdeseduire.com/enrichissement-personnel/72630-gerer-ses-pensees-negatives.html


D'une manière plus générale, j'aime bien avoir des discussion sérieuses, c'est pour ça qu'en soirée, je suis rarement dans les délires des gens de mon âge, parce que je ne suis pas la "vibe", je les trouve au final gamins. Bon je vous rassure, c'est pas le cas de tous, et je fréquente pas ceux que je trouve naïf ou immature.
Et si tu allais vers les gens plus matures pour avoir les conversations qui te plaisent?
Et si tu faisais des activités qui correspondent à ce que tu aimes?

J'ai franchement pas l'impression que tu es aux commandes de ta vie. Et ça, c'est super pratique de ne rien faire pour continuer à se plaindre que la vie est injuste, que les autres sont méchants, et qu'on a une sale gueule...

L'enfant en toi a visiblement bien morflé dans le passé. Mais tu n'as plus 12 ans, ni 15. Il est temps que l'embryon adulte en toi prenne un peu ta vie en charge pour la mettre sur de bons rails. Tu crois pas?

tron
20/08/2016, 15h32
Je suis un peu vexé de voir la psycho dans la liste des centres d'intérêts farfelus ^^.

C'est jamais vraiment une mauvaise nouvelle d'être abandonnée pour conclure sur ces deux points annexes même si l'égo en prend un coup. On se positionne dans la vie en montrant qui on est ce qui permet aux gens compatibles de rester et aux autres de passer leur chemin.

Organ
20/08/2016, 16h52
tron>
Je suis un peu vexé de voir la psycho dans la liste des centres d'intérêts farfelus ^^.
Quand j'en parle autour de moi, soit les gens sont intéressé parce qu'ils se sont déjà penché sur le sujet, soit ils me prennent un mec perché. Et le mot "perché" revient sans cesse, c'est très fatiguant.
Désolé, c'était pas une attaque, je n'ai pas trouvé les bons mots.

Barney>
Je comprends pas alors pourquoi tu nous parles de ça. Tu voudrais quoi par rapport à ça? Quel est le problème?
Ce n'était pas un problème. C'était pour dire que quand je suis seul avec quelqu'un, je suis authentique. La personne en face prends soit complètement confiance avec moi (dans le sens se lâcher), soit est intimidée et ne comprends pas mon comportement un peu trop à l'aise (et le mot "perché" revient encore).
Mets ça au clair avec lui. Explique lui comment tu fonctionnes
Oui j'aurais dû lui dire que se retrouver à deux sans prévenir, ça m'a bloqué, j'ai perdu toute mon energie, j'étais plus motivé. J'avais peur de sa réaction je crois. Ca peut s'assimiler à de l'immaturité, j'avais pas envie de donner une nouvelle fois une mauvaise image de moi.
Assume que t'es encore un garçon qui se cherche, qui est parfois maladroit. N'essaie pas d'être un adulte que tu n'es pas encore.
On avait beaucoup parlé, elle savait comment j'étais. Et ce qui l'a touché, c'est le fait que je sois globalement seul dans ma vie, je vis dans une bulle. Elle s'est reconnue et c'est ce qu'il lui a permit de me faire confiance. Je parle beaucoup de moi quand je sens que j'ai confiance. Je mets toujours les choses à plats.
L'histoire des valeurs, je me suis rendu compte après que c'était gros, une justification un peu énorme, limite prétentieuse. J'ai probablement paniqué, comme à mon habitude.
On en revient aux gens que tu as envie de cotoyer
Tu crois vraiment que tu vas pouvoir y changer quelque chose à toi tout seul?

Je ne cherche pas à changer les gens, je n'aime pas blesser les autres. J'accepte les gens comme ils sont. C'est juste que parfois certains sont vraiment méchants, mais comme je suis paumé, dans la lune, je ne sais plus qui exagère ou pas.
Le problème étant que certains me sont utiles, parce qu'ils m'apportent quelque chose dans mes projets de vie. Donc m'en débarrasser me ferait un peu chier. Je me fais respecter quand vraiment c'est de l'attaque gratuite (amicale ou sincère), mais sinon, j'ai toujours des reproches en tout genre, bien que j'essaye d'être quelqu'un de bien.
Quel est le souci ici que tu souhaites nous montrer?

Par rapport à la fille B qui m'a proposé d'être sexfriends: on s'est vu l'après-midi, on a joué séduction (je rappelle qu'on avait couché ensemble l'année dernière). On se retrouve le soir, mais elle se ramène avec sa copine A, celle dont j'étais amoureux au lycée. Du coup j'ai complètement ignoré B pour parler à A et tenter de la séduire.
B s'est pas rendue compte que je draguais A, mais en rentrant chez elle après, elle m'a envoyé un sms en me disant que je lui avait manqué de respect et qu'elle avait pas apprécié.
Ce que tu as l'air de dire, c'est que tu ne trouves pas ta place dans le groupe. Tu te sentirais à l'aise à quelle place?
Dans un endroit où personne ne lance de méchanceté. Je ne parle de se taquiner ou de se lancer des piques, mais des trucs vulgaires. Par exemple, ce que je ne supporte pas:
-Tagueule
-Non mais c'est Organ il est comme ça
-Putain t'es un gros paumé
...
Et si tu allais vers les gens plus matures pour avoir les conversations qui te plaisent?

C'est ce que je fais. Mais là aussi il y a un paradoxe:
-Je ne supporte pas les gens immatures
-Quand je suis avec des gens matures, j'ai tendance à trop me montrer heureux, et j'arrive à des comportements immatures.
Il est temps que l'embryon adulte en toi prenne un peu ta vie en charge pour la mettre sur de bons rails. Tu crois pas?
Si je suis d'accord.
C'est pour ça que j'ai fait des recherches sur internet pour savoir comment séduire, que je me suis inscrit ici, que je parle beaucoup de moi...
Et que je passe mon temps dans mon projet de vie, je sors souvent, je travail tous mes défauts...

Je me plains beaucoup c'est vrai. J'ai parlé avec ma mère la semaine dernière, sur mon éducation. Je suis l'aîné de la famille, j'ai été trop chouchouté, ce sont des erreurs que mes parents ont fait. Du coup ça peut expliquer pourquoi j'angoisse tout le temps, pour pas grands choses, ce qui me rend fébrile et instable.
J'ai déjà pensé à aller voir un psy, mais j'ai le sentiment que mon problème n'est que surfacique, il y a des gens qui vivent des situations bien pires que moi.

Merci pour les liens !

tron
20/08/2016, 18h11
J'ai déjà pensé à aller voir un psy, mais j'ai le sentiment que mon problème n'est que surfacique, il y a des gens qui vivent des situations bien pires que moi.
C'est les problèmes les plus rapides à régler. Je pense qu'en quelques séances tu peux faire des gros pas en avant mais tu dois le faire que pour toi, parce que t'estimes que ton existence pourrait être meilleur comme un cadeau que tu te ferais.

On est la somme de notre passé mais aussi de notre environnement, meilleurs seront les gens qui t'entourent, meilleur tu deviendra.

Oncle Barney
20/08/2016, 20h05
Ce n'était pas un problème. C'était pour dire que quand je suis seul avec quelqu'un, je suis authentique. La personne en face prends soit complètement confiance avec moi (dans le sens se lâcher), soit est intimidée et ne comprends pas mon comportement un peu trop à l'aise (et le mot "perché" revient encore).
Bienvenue dans la vraie vie!
C'est ce qui se passe pour tout le monde un tant soit peu à l'aise. Arrête de te blâmer pour ça.

Oui j'aurais dû lui dire que se retrouver à deux sans prévenir, ça m'a bloqué, j'ai perdu toute mon energie, j'étais plus motivé. J'avais peur de sa réaction je crois. Ca peut s'assimiler à de l'immaturité, j'avais pas envie de donner une nouvelle fois une mauvaise image de moi.
Juste au dessus, tu dis être authentique quand t'es seul avec quelqu'un, et là, tu te préoccupes de la réaction de l'autre... ya un truc qui va pas là :confused:


Le problème étant que certains me sont utiles, parce qu'ils m'apportent quelque chose dans mes projets de vie. Donc m'en débarrasser me ferait un peu chier.
Hé ben continue à subir leur comportement et assume!


Je me plains beaucoup c'est vrai. J'ai parlé avec ma mère la semaine dernière, sur mon éducation. Je suis l'aîné de la famille, j'ai été trop chouchouté, ce sont des erreurs que mes parents ont fait. Du coup ça peut expliquer pourquoi j'angoisse tout le temps, pour pas grands choses, ce qui me rend fébrile et instable.
J'ai déjà pensé à aller voir un psy, mais j'ai le sentiment que mon problème n'est que surfacique, il y a des gens qui vivent des situations bien pires que moi.

Bouge toi le cul et va voir un psy, ya pas photo.

On va en rester là pour tes soucis, ce n'était pas le lieu à la base pour en parler. Mais t'avais besoin qu'on te secoue un peu.

draveau
20/08/2016, 23h37
Pour ma part un peu comme Organ j'avais une réputation de connard.
A l'époque j'avais lu le livre "No more mr Nice Guy" ça m'avait vraiment remué et en le refermant j'avais l'impression qu'un vent frais soufflait sur mon visage TOUT EST PERMIS. Allié au monde de la séduction je me disais clairement qu'une fille de perdue c'tait 10 de retrouvées et au début c'était vrai. Je faisais absolument ce que je voulais, j'envoyais bouler les filles au moindre faux pas etc etc. ça a duré quelques semaines mais les conséquences je les paye encore aujourd'hui d'ailleurs lol. En me confrontant à la réalité j'ai très vite été usé psychologiquement, physiquement etc. et c'est la que je pense avoir compris où ça bloquait et c'est peut être ton souci Organ.

Plutôt que de vouloir faire le connard avec une fille qui ne te respecte pas ( où que tu estimes ne pas te respecter assez) le mieux est de nexter AVANT. Si tu sens que vous n'êtes pas sur la même longueur d'onde passe à autre chose car de toute façon tu ne pourras pas être aimé par tout le monde.

Une fille te plante à un rdv dis lui gentiment que ce n'est pas correct et si elle revient vers toi tant mieux sinon tu oublies et lorsque tu la croises un petit bonjour poli suffira. Ainsi tu n'as pas besoin d'être un connard et ta tête sera tranquille.

Organ
21/08/2016, 12h12
Juste au dessus, tu dis être authentique quand t'es seul avec quelqu'un, et là, tu te préoccupes de la réaction de l'autre... ya un truc qui va pas là
Non, je considère comme immature, je ne suis pas totalement à l'aise avec lui. Il est du genre à dire "putain j'ai envie de te taper", et je trouve pas ça très classe.

Plutôt que de vouloir faire le connard avec une fille qui ne te respecte pas ( où que tu estimes ne pas te respecter assez) le mieux est de nexter AVANT.
Je fais le connard après avoir close en général. J'ai remarqué que les filles devenaient accroc à moi en procédant ainsi. Du coup ça me conforte dans mon OI qui m'a torturé pendant 4 ou 5 ans...

Merci pour vos réponses.

narval
18/12/2017, 08h04
Cessez d'être gentil, Soyez vrai

"Etre avec les autres en restant soi-même”

Thomas D'Ansembourg .

aux éditions de l'homme



http://nsa34.casimages.com/img/2013/03/04/130304083559421156.jpg






Thomas d’Ansembourg a exercé la profession d’avocat au Barreau de Bruxelles pendant cinq ans et travaillé dans une entreprise internationale comme conseiller juridique pendant dix ans. Parallèlement il s’est engagé, pendant dix ans également, en tant que responsable-animateur bénévole d’une association dans l’aide concrète aux jeunes qui connaissent des problèmes de délinquance, violence, prostitution et dépendances de toutes sortes .
Par cette double approche, juridique et sociale, il s’est tôt impliqué dans la gestion des conflits et la recherche de sens.

Dans le souhait de comprendre la difficulté d’être en général et particulièrement la violence, Thomas d’Ansembourg entreprend une psychothérapie (psychanalyse) pour plusieurs années. Dés les premières semaines de ce travail sur lui, il découvre la liberté de prendre du champ sur l’inconscient et particulièrement la joie qu’il y a à prendre conscience de scénarii à répétition dans lesquels il se trouvait enfermé sans même le savoir, et à s’en dé-piéger. Il mesure qu’il aurait pu passer sa vie, se croyant libre, alors qu’il était pris au piège de ses conditionnements éducatifs, habitudes de pensée et systèmes de croyances. Il décide alors de devenir lui-même psychothérapeute pour pouvoir partager ces prises de consciences et accompagner d’autres personnes dans les processus d’ouvertures de cœur et de conscience.

Il se forme à différentes approches psychothérapeutiques, et particulièrement à la méthode de la Communication NonViolente ( CNV) avec son fondateur Marshall Rosenberg (Docteur en psychologie, USA). Devenu en 1994 formateur certifié en Communication NonViolente (membre du réseau international “the Center for Nonviolent Communication”), il enseigne principalement cette approche qu’il appelle le plus souvent : le processus de Conscience NonViolente, nos habitudes de violence subtile étant souvent inconscientes et donc à démanteler d’abord dans notre conscience puis dans nos modes relationnels.

quatrième de couverture



résumé:
Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre. Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ? Êtes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ? Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ? Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.

Le titre pourrait être trompeur. La gentillesse dont parle le livre n’est pas la bonté qui s’exerce gratuitement par un geste ou un don désintéressé.

Il s’agit plutôt de la gentillesse de façade. Peu d’entre nous y échappe. Nous disons « tout va bien » quand « cela ne va pas », nous disons « Oui, nous reviendrons avec plaisir » alors que nous pensons « Plus jamais de barbecue chez eux ! » Nous sommes poussés à dire des choses socialement admissibles qui vont à l’encontre de nos pensées, besoins et souhaits réels.

C’est de cela dont parle ce livre : le masque que nous portons pour être socialement acceptable, accepté et aimé.

Être accepté et aimé font partie des besoin vitaux de l’homme, car nous sommes des animaux sociaux. Mais si cela se fait à l’encontre de notre nature et de notre bien-être, le bénéfice est nul, le mal-être s’installe.
Être authentique plutôt qu’être gentil

Voila le conseil donné tout au de ce livre, et qu’on retrouve dans le titre.

Être trop gentil revient à faire passer les besoins des autres avant les nôtres et à s’oublier.

Être authentique est une démarche difficile car accompagnée par la peur : peur de ce que l’autre pense, peur de ne pas correspondre aux attentes des autres, peur de ce qu’il dit, peur de parler, peur de déplaire, peur d’entrer en conflit, peur de la désapprobation…

Ce livre accompagne cette démarche en exposant les bénéfices et fournissant quelques outils.

Voici les deux qui m’ont le plus aidé.
Reconnaître mes sentiments et mes besoins

Nos sentiments et nos émotions sont importants. Dans notre société, on ne nous apprend pas les reconnaître, les gérer, les exprimer.

Or, un sentiment, une émotion, cela exprime d’abord un besoin. Si on n’écoute pas l’émotion, on ignore le besoin. Si on ne répond pas au besoin, on rentre dans une spirale négative de mal-être.

Et l’émotion ignorée et enfouie peut ressortir bien plus violemment : colère, violence verbale et physique, dépression, …

Voila ce que ce livre m’a appris :

écouter mes émotions et mes sentiments, puis répondre aux besoins exprimés, est vital pour moi ;
cela ne se fait pas forcément au détriment de mon entourage et de mes proches : si je suis bien, je pourrais leur être d’autant plus utile.

Derrière tout émotion que je ressens, j’essaie d’identifier le besoin qui s’exprime.

J’essaie, autant que possible, de faire cela « au fil de l’eau », lorsque je ressens l’émotion. C’est d’autant plus difficile quand l’émotion est forte. Mais c’est à ce moment où c’est le plus utile.

Je m’accorde aussi des instants de répit, au calme, sans action, juste moi et moi. J’écoute les sentiments du moment et je repense aux sentiments récents. Pour identifier et répondre aux besoins derrière.
M’exprimer sans agresser l’autre

Lorsqu’on s’exprime et qu’on extériorise un sentiment et un besoin, nous avons tous tendance à interpeller l’autre : « tu m’énerves … », « tu me déçois … ».

Erreur ! Colère, déception, tristesse, inquiétude sont nos sentiments : nous en sommes responsables. Nous ne les contrôlons pas forcément, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons.

Dire « tu m’énerves … » revient à renvoyer la responsabilité, la faute, sur notre interlocuteur. C’est l’agresser. Résultat : il se referme, comme une huître, ou contra-attaque.

Voila ce que ce livre m’a appris :

exprimer mon émotion en disant « je me sens triste / inquiet / en colère / … » ;
exprimer le besoin caché derrière l’émotion, prendre la responsabilité de l’assouvir, demander l’aide de l’autre ;
reformuler les « agressions » des autres selon le même schéma : sentiment, besoin, demande.

Cela ne devient pas naturel du jour au lendemain, et je dérape encore. Mais la tendance est là, les rapports sont plus détendus et je participe moins a la mise en place de conflit ni ai peur de les affrontés.

Points positifs
Ce livre nous apprend que pour être avec l'autre sans être dans le conflits,
pour être avec l'autre et le comprendre
il faut avant tout être honnête avec nous même

honnête, sur nos attentes, nos envies mais aussi nos limites.

Que pour apprécier notre propre différence il faut aussi aimer celle que l'on trouve en l'autre.

Mais avant tout, ce livre m'a appris qu'il était urgent de vivre pleinement ma vie.

Liens pour vous faire une idée
mais je vous conseille bien évidemment de l'acheter car il mérite d'être dans votre bibliothèque
livre audio: https://www.youtube.com/watch?v=80F7qUGLNtQ
conférence: https://www.youtube.com/watch?v=x9fKIX5fUDU
site de l'auteur: Thomas d'Ansembourg - Présentation (http://www.thomasdansembourg.com)

Tout ceci est tres beau mais pas valable en entreprise, ou la relation de subordination de l'employé est une relation de pouvoir rappellons le et l'hypocrisie si pas la fourberie (gentillesse de facade et poignard dans le dos) seront plutôt valorisés que la franchise virile et le discours clair. Surtout que les entreprises sont de plus en plus feminisées et que les femmes sont plus susceptibles que les mecs
et en entreprise on porte un masque et on se fait le plus conforme possible. Tous ces gars comme cet Assembourg ont l'art de jamais aborder le monde de l'entreprise ou de la grande organisation hierarchique (administration) etc si pas l'armee pour le pire des cas (ou on dresse les gens a obeir aux ordres sans conscience personnelle).

par contre faire le "nice guy" en seduction c'est toujours perdant, ca c'est clair

guismo33
18/12/2017, 22h10
Je n'ai pas tout lu mais c'est super intéressant.
C'est aussi une question que je me pose tous les jours.

Ce site (et quelques vidéos sur youtube, soyons honnête) m'aide à devenir un homme plus confiant et charismatique et ça marche plutôt bien, je suis sur la bonne voie.
Je travaille également mes peurs, mes blessures et ma confiance en moi, et même si je ramasse beaucoup en ce moment (copine qui m'a quitté, relation toxique juste après, job insatisfaisant et famille difficile), je n'apitoie pas sur mon sort et je suis un guerrier.

Digression à part, je suis quelqu'un de très empathique et altruiste. Je trouve que les codes de la séduction et du relationnel sont bons mais qu'à un moment, il ne faut pas se limiter à ça et qu'au contraire c'est contrenature. Tu peux apprendre à maîtriser les techniques pour séduire un max de filles et coucher avec elles, mais ce n'est pas ce que je recherche. Je recherche l'authenticité, loin de cette glace qui nous entoure et nous sépare les uns des autres.

J'ai décidé d'être authentique car c'est ça qui est bon pour moi (et par extension séduisant pour les autres, et oui je l'assume j'ai encore un besoin d'être validé, mais c'est parce que j'apprends à me découvrir et à m'assumer).
J'ai rencontré une fille en soirée il y a une dizaine de jours et il y a eu une complicité dès le début, beaucoup de flirt et de proximité. Le feeling quoi.
Premier date le lendemain que j'ai super bien maîtrisé mais on est pas allé jusqu'au bout à cause de la logistique et parce qu'elle se sentait physiquement mal (mais on avait parlé de faire ça un autre jour).

Là où j'ai été authentique c'est que je n'ai absolument pas voulu jouer le rôle du "fuis moi je te suis", de se faire désirer bref tout ce qui est préconisé par les coachs en séduction pour devenir le prix aux yeux de la fille.
Sans être collant et à faire le lourd genre "coucou comment tu vas ?" j'ai dit ce que je pensais.
Elle m'avait envoyé un long message pour me dire qu'elle n'est pas certaine de pouvoir me donner quelque chose de sérieux (un test mais je pense qu'elle avait besoin de se rassurer). Vu qu'elle est de nature directe, et que je le suis aussi, j'ai affirmé ce que je pensais et voulais.
J'ai dit "je ne t'idéalise absolument pas. Je te trouve différente, sexy, franche et intelligente et je veux te donner du positif, jusqu'à ton départ en Nouvelle-Zélande, sans demander de retour. Qu'est ce que tu aimerais faire vendredi soir ?". La nana a fuit, je ne pense pas qu'elle soit si franche que ça finalement et même clairement insécure. Ca devait être une facade tout ça.

Vous me direz, "mais mec tu montres ton intérêt, tu la mets sur un piédéstal. Tu n'es pas directif donc pas viril". C'est sûrement vrai.
Mais dans ma façon d'être de vivre la chose, et donc d'être authentique, pourquoi s'emmerder à jouer un rôle, à être dans le calcul de ce que tu vas faire pour attirer la fille et obtenir son cul, à se triturer les méninges sans arrêt ?

Le but c'est de partager quelque chose, de transmettre de l'amour. Pas de calculer. Du moment que tu sois solide et cohérent avec toi même et les autres, pourquoi ne pas choisir de valoriser et de donner aux autres ?
Evidemment il ne faut pas faire cette manoeuvre si tu as des intentions cachées, ça c'est de l'hypocrisie. C'est dans ces moments là que la séduction et ses codes me dépassent et que je ne comprends pas.

Je ne peux pas renier ce que je suis. Mais est ce que ça fait de moi un homme séduisant, d'oser affirmer ce que je ressens et ce que je veux, en faisant fi des règles ? Je ne dis pas "t'es parfaite et au dessus de moi, je me sens inférieur et je suis prêt à tout pour toi" (ça c'est le nice guy).
Je dis "j'aime ça, je veux ça donc je donne ça"

Puis-je me faire respecter par les femmes en étant honnête avec elles ?
Je pense de plus en plus que malheureusement ces valeurs que j'ai et que je juge nobles, et masculines, ne sont plus recherchées. Et je pense aller dans un pays étranger, avec des femmes d'une culture totalement différente à la mienne, qui seront plus réceptives à ma démarche. Ou alors insister chez moi et récolter des râteaux jusqu'à trouver les femmes réceptives.

Qu'en pensez-vous ?

geek n' chic
20/04/2018, 15h17
la conférence semble être arrivé de manière légale sur youtube
(avant elle se faisait toujours virée...)

j'en profite donc pour la coller a la discussion
https://www.youtube.com/watch?v=oZWOYtVHpkY

Hologram
22/04/2018, 08h45
Hey,

j'ai lu que le premier post, en tout cas geek n'chic si t'as des actions pour ce bouquin tu vas devenir très riche parceque tu le vends très bien!

Je vais l'acheter!

La CNV me parait dur a certains moments, c'est compliqué de reconnaitre et exprimer nos sentiments sans accuser l'autre et en mettant le doigt sur les bonnes choses pour qu'il réagisse.

Bichon
22/04/2018, 13h28
Hey,

Un petit post HS (ou pas d'ailleurs) à propos du livre et plus communément de la CNV. À vrai dire il s'agit d'une notion que j'ai du mal à comprendre, ou du moins que je ne saisis plus. Ça pourrait se résumer à une question simple ; la CNV peut elle être exploitée dans toute les situations ?

Je vais me focaliser sur l'aspect interpersonnel de celle ci, la partie où je trouve certaines difficultés.
D'après mon expérience personnelle, la CNV enseigne à avoir un avis moins tranché et plus nuancé de ce qu'on voit et de ce qui nous arrive, elle nous apprend à injecter plus d'empathie dans nos relations pour instaurer un climat sain et bienveillant.

Mais je trouve qu'à force ça pousse à ne pas avoir d'avis du tout, voir à s'effacer. La CNV pousse à s'exprimer sans porter de jugement sur l'autre, mais peut elle vraiment être appliquée dans des cas graves, d'infidélité oi de trahison par exemple ? Donc doit on subir ce genre de situations (en l'exprimant toutefois) sous prétexte que nous connaissons plus de notions de communication "saine" et que nous sommes en quelque sortes plus "responsables" ? (Ce sont de vraies questions)

J'avoue que ces questions me trottent dans la tête depuis des semaines, en espérant trouver des réponses.

Merci d'avance. :)

Oncle Barney
23/04/2018, 12h53
La CNV me parait dur a certains moments, c'est compliqué de reconnaitre et exprimer nos sentiments sans accuser l'autre et en mettant le doigt sur les bonnes choses pour qu'il réagisse.
Ce n'est pas la CNV qui est "dur", c'est notre rapport à nos émotions et nos besoins qui l'est!

"Mettre le doigt sur les bonnes choses pour qu'il réagisse", la formulation ne reflète pas ce qu'est la CNV. Ca ne doit pas aider à l'appliquer.


D'après mon expérience personnelle, la CNV enseigne à avoir un avis moins tranché et plus nuancé de ce qu'on voit et de ce qui nous arrive, elle nous apprend à injecter plus d'empathie dans nos relations pour instaurer un climat sain et bienveillant.
Le but n'est pas d'avoir un climat sain et bienveillant. Ca peut être la conséquence du processus, mais non un but.

Le but est l'expression de nos besoins, en prenant en compte ceux de l'autre, afin de trouver un terrain qui prend en compte au mieux chaque personne.

Mais je trouve qu'à force ça pousse à ne pas avoir d'avis du tout, voir à s'effacer.
Non, si tu t'effaces, c'est que tu ne respectes pas tes besoins. Tu passes donc à côté du processus de la CNV.
C'est lié à notre propension à éviter le conflit à tout prix. Or, comme je l'ai expliqué dans mon journal, la CNV passe forcément par la confrontation, entre ses besoins et ceux de l'autre.

La CNV pousse à s'exprimer sans porter de jugement sur l'autre, mais peut elle vraiment être appliquée dans des cas graves, d'infidélité oi de trahison par exemple ?
Oui, même dans les pires situations. Mais ça repose avant tout sur notre capacité à prendre du recul face à ces situations difficiles. Parce que sans ça, c'est notre ego qui va décider pour nous, et vu qu'il ne voit les choses qu'en noir et blanc...
Donc dans une infidélité ou une trahison, même si c'est une épreuve difficile, il y a des éléments à prendre en compte pour juger de la teneur de cette infidélité ou de cette trahison. C'est un effort à faire (de comprendre, pas d'accepter!)

Donc doit on subir ce genre de situations (en l'exprimant toutefois) sous prétexte que nous connaissons plus de notions de communication "saine" et que nous sommes en quelque sortes plus "responsables" ? (Ce sont de vraies questions)
Pourquoi "devrait" on le subir? :confused:

Le processus de la CNV doit nous amener à prendre des décisions éclairées. Ca peut alors déboucher sur des décisions variées. Mais en aucun cas il n'est question d'accepter ce qu'il se passe sans conditions. Là on retombe dans l'effacement, pour sauver la relation. Et c'est là qu'il faut se questionner sur soi...

Bichon
26/04/2018, 09h48
Je comprends mieux ce que tu veux dire, même si ça me reste encore parfois difficile d'expliquer certaines réactions que je peux avoir et d'identifier les besoins qui se cachent derrière.

En gros j'ai des difficultés à différencier mes besoins "fondamentaux" de mes insécurités, la barrière me semble mince, trop mince. Je pense que c'est la raison pour laquelle j'ai des difficultés à m'exprimer et l'impression que j'ai de m'effacer. Je doute toujours de la légitimité de ce que je ressens quand il s'agit d'émotions négatives, sur les mauvais jugements que je peux porter sur les autres, et en conséquence je tourne en rond et je ne parle pas, je ne peux même plus écrire ce que je ressens même sur papier comme tu le l'avait conseillé, à chaque fois que j'essaye je me dis que ça ne vaut pas cet effort et que ça va passer. Je me demande si c'est pas clinique..

J'ai l'impression de tourner en boucle et d'éviter les problèmes, c'est chiant. :rolleyes:

Sinon j'avoue que le "subir" n'avait pas sa place, j'étais assez énervé quand j'ai écris le message et ça a pris un penchant négatif. En vrai je suis passé d'un état dans lequel je gérais bien mes émotions, mes besoins, à un autre où je suis dans le flou. J'arrive pas à retrouver mon équilibre.

Oncle Barney
26/04/2018, 19h43
En gros j'ai des difficultés à différencier mes besoins "fondamentaux" de mes insécurités, la barrière me semble mince, trop mince. Je pense que c'est la raison pour laquelle j'ai des difficultés à m'exprimer et l'impression que j'ai de m'effacer. Je doute toujours de la légitimité de ce que je ressens quand il s'agit d'émotions négatives, sur les mauvais jugements que je peux porter sur les autres, et en conséquence je tourne en rond et je ne parle pas, je ne peux même plus écrire ce que je ressens même sur papier comme tu le l'avait conseillé, à chaque fois que j'essaye je me dis que ça ne vaut pas cet effort et que ça va passer. Je me demande si c'est pas clinique..

J'ai l'impression de tourner en boucle et d'éviter les problèmes, c'est chiant. :rolleyes:

C'est ça! Tu es conditionné pour éviter de te confronter à l'expression de tes besoins. Parce que ça implique des conséquences pour les autres autour de toi, et la peur de perdre leur amitié/amour.

Faut décortiquer chacune de ces situations jusqu'à la moelle, c'est le plus efficace pour commencer le reconditionnement

Original
30/04/2018, 13h02
Ce livre est conseillé par d'autres ?
J'ai beaucoup réfléchi depuis que je suis arrivé sur ce forum et j'en est déduis que je n'étais pas vrai. Surtout dans ma précédente relation de 6 ans.
Éviter les affrontements pour éviter les disputes.
Éviter de dire ce qu'on pense pour ne pas énerver l'autre.

Etc et devenir mou au final.

Évidemment je ne m'en suis que rendu compte et je souhaite changer ça. Devenir ce que je suis vraiment (il faut avouer que les messages de certains membres boost vraiment à se remettre en question et ça fonctionne), ce genre de livre est conseillé ?
Ou c'est vraiment pour des cas plus avance ?

Locke
30/04/2018, 14h08
Je ne l'ai pas lu moi-même mais j'ai entendu BEAUCOUP de monde en parler en bien. Ce qui signifie que n'importe qui doit pouvoir y trouver quelque chose d'intéressant, tu parfais néophyte au lecteur plus avancé.

Oncle Barney
30/04/2018, 21h05
Ca concerne une bonne moitié de la population, voire plus. Donc oui Original, tu peux y aller les yeux fermés!

Original
03/05/2018, 14h45
Ca concerne une bonne moitié de la population, voire plus. Donc oui Original, tu peux y aller les yeux fermés!

Merci Barney !
J'ai encore beaucoup réfléchis depuis que je suis sur ce forum et je me rends compte que j'ai rarement été 100 % vrai, du à fait d'éviter tout conflit par exemple.

Je vais essayer de me le procurer :) je pense qu'en avoir apris conscience de ne pas avoir été moi même dans ma précédente relation et encore de temps en temps et déjà pas mal, mais ce livre débloquera peut être le tout.

Egor
04/05/2018, 13h13
Ce livre est conseillé par d'autres ?
J'ai beaucoup réfléchi depuis que je suis arrivé sur ce forum et j'en est déduis que je n'étais pas vrai. Surtout dans ma précédente relation de 6 ans.
Éviter les affrontements pour éviter les disputes.
Éviter de dire ce qu'on pense pour ne pas énerver l'autre.

Etc et devenir mou au final.

Évidemment je ne m'en suis que rendu compte et je souhaite changer ça. Devenir ce que je suis vraiment (il faut avouer que les messages de certains membres boost vraiment à se remettre en question et ça fonctionne), ce genre de livre est conseillé ?
Ou c'est vraiment pour des cas plus avance ?

Original que veut dire pour toi «*Devenir ce que je suis vraiment*»*?

Est-ce que cela veut dire qu'avant tu n'était pas le véritable toi*?

Original
09/05/2018, 18h13
Salut !

Je voulais savoir, tu conseilles quel ordre de lecture pour :

Cessez d'être gentil, Soyez vrai
Trop gentil pour être heureux : Le syndrome du chic type

Merci !

Original
09/05/2018, 18h20
Original que veut dire pour toi «*Devenir ce que je suis vraiment*»*?

Est-ce que cela veut dire qu'avant tu n'était pas le véritable toi*?

A l'époque, dans la vie de tout les jours, sans mon ex, j'étais moi.
Pas dans la relation qui a duré 6 ans. Comme je l'ai dis, j'évitais les conflits, je m'écrasais, je sortais de moins en moins car au tout début quand je sortais c'était hyper jaloux, etc.
Je n'éprouvais pas mes besoins ni insisté un peu si je savais que ça pouvait conduire à une confrontation par exemple.
Je n'assumais pas non plus mes envies ... Je ne les affirmer que rarement à 100% (surtout sexuel), mais toujours avec une touche d'humour pour retomber sur mes pates.

Actuellement, je me remet beaucoup en question, je commence à avoir en tête de l'homme que je veux devenir et je travail dessus. Et ne plus être needy surtout dans mes futurs (j'espère) relation.

Oncle Barney
09/05/2018, 18h56
Je voulais savoir, tu conseilles quel ordre de lecture pour :

Cessez d'être gentil, Soyez vrai
Trop gentil pour être heureux : Le syndrome du chic type

Bof, je sais pas si ya un ordre meilleur que l'autre.
Le premier parle plus largement de notre façon de nous comporter dans les relations quand le second montre l'archétype dans lequel on est tombé.

Ce qui va être important surtout, c'est de prendre le temps de digérer la première lecture et de ne surtout pas sauter sur la seconde. Il y a beaucoup à intérioriser là dedans.

Original
09/05/2018, 19h53
Bof, je sais pas si ya un ordre meilleur que l'autre.
Le premier parle plus largement de notre façon de nous comporter dans les relations quand le second montre l'archétype dans lequel on est tombé.

Ce qui va être important surtout, c'est de prendre le temps de digérer la première lecture et de ne surtout pas sauter sur la seconde. Il y a beaucoup à intérioriser là dedans.

Merci de la réponse.
Ils tout les deux en tout cas commandé. Je pense que je lirai d'abord "Cessez d'être gentil, Soyez vrai". Pourquoi ? Je sais pas, feeling ... :)

geek n' chic
10/05/2018, 21h06
Merci de la réponse.
Ils tout les deux en tout cas commandé. Je pense que je lirai d'abord "Cessez d'être gentil, Soyez vrai". Pourquoi ? Je sais pas, feeling ... :)
je conseillerai l'ordre inverse;

pourquoi ?

parce que "trop gentil pour être heureux" a cet immense mérite de te mettre le nez dans le caca.
sincèrement.
Il fait vraiment prendre conscience de la part de responsabilité que l'on a dans le merdier qu'est la vie du niceguy.

"Cessez d'être gentil, Soyez vrai" ensuite car il amène les solutions que l'on ne trouve pas dans le premier.

Avec un temps de digestion entre les deux comme le dis si bien barney.

AlexandreDeMacedoine
12/05/2018, 14h04
Le point commun de ces deux livres est de finalement avoir un titre réducteur vis à vis de leur propre contenu (volontairement ? Je le pense, le «*Nice Guy*» est un sujet populaire et vendeur même si à mon avis un mauvais angle d’approche pour ce genre de livres qui ne sont pas vraiment des partages d’experience personnelle).

Le livre américain n’a peut-être pas vraiment conscience de son véritable sujet qui est assez varié mais sûrement pas réduit au concept de «*gentil garçon*»...d’ailleurs la liste de caractéristiques du personnage proposée au début du livre est extremement vaste et une minorité a à voir avec cet archétype donc... A la fin à la rigueur il parle de conditionnement mais de manière générale ce livre parle plutôt de phase avec ses objectifs, désirs, de dépassement critique de la couche comportementale sociale, etc. C’est à mon avis un très bon livre qui pousse à explorer des solutions même si cela conviendra pas à tous les types de personnalité (les gens plus indépendants ne seront pas aidés par ce livre).
Quoi qu’il en soit les problèmes qu’il pointe même contextualisés peuvent exister qu’on soit «*gentil*», «*moyen*» ou «*méchant*»

Le livre français est à mon avis surtout un livre centré sur la communication authentique qui passe par la compréhension et la rationalisation de ses émotions. D’ailleurs le livre parle surtout de CNV et de langage. Le focus est plut émotionnel que l’autre, plus ciblé aussi. Le titre est encore plus éloigné du contenu mais bien sur il pourra malgré tout aider les gens qui se sentent «*Nice Guy*»
Ce n’est pas trop mon kiff sachant que je ne suis pas trop dans ce délire mais le contenu est pertinent

Original
18/05/2018, 18h23
Livres reçu c'est parti ;)

Tuor
05/08/2018, 13h35
Bonjour,

Je suis justement sur ce livre, il est excellent et effectivement je le lis après le nice guy et il m'apporte une méthode que je n'arrivais pas à ressortir du nice guy.

Exprimer ses émotions... oui mais comment ? Je n'avais pas compris comment faire jusqu'à ce livre.

Donc je recommande complètement oui !