Discussion: Pas de happy ending
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Vieux 10/02/2018, 15h58
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Les retrouvailles


Remontons à Novembre 2017 je dirai, suite à une énième crise avec Pansement je me sentais frustré émotionnellement. Et là, comme si elle avait su ma peine, Satan m'envoya un message. Encore une fois un message rempli d'amertume. Pour une fois, je pris la peine de répondre. Un truc tout simple si je me rappel bien du style "Hey, pas besoin d'en faire toute une histoire. Calmes toi. J'espère que tu vas bien."
La discussion ne s'est jamais arrêté, elle a fini par se calmer et a cherché à enfin comprendre les réelles raisons derrière mon abandon.
Nous nous sommes appelé, et sous le coup de l'émotion je lui ai tout dévoilé. Tout. Mes sentiments depuis le collège, le fait que j'étais bloqué émotionnellement à cause d'elle, l'attendant toujours. Que j'avais l'impression que la seule fois où je me suis mis en couple et ça aurait pu réellement marché, elle avait voulu tout brisé. Elle m'écoutait déversé ce flot de parole, elle tombait de haut. Elle se demandait comme j'avais fais pour si bien caché tout ça, qu'elle ne s'en doutait pas une seconde. Puis enfin, je lui ai dis "Ecoutes, je t'ai aimé mais c'est du passé tout ça.", ce qui bien sûr, était faux. Mais j'avais besoin de tirer un trait sur tout ça. Lui avoir tout révélé m'avait enlevé un poids, je m'imaginais pouvoir repartir sereinement maintenant.

Entre temps les choses se sont vite détériorés avec Pansement, nous nous sommes une nouvelle fois séparé. J'ai commencé à fréquenter d'autres fille. Avec Satan, le dialogue se réinstallait doucement. Elle était toujours avec son copain, c'était pas trop la joie. Toujours cette complicité présente, comme si cette année d'éloignement n'avait été qu'une parenthèse.
Un soir où j'étais avec une fille à mon appartement, Satan m'a appelé pour me dire qu'elle ne savait pas pourquoi mais qu'elle était jalouse. Que ce que je lui avais dis l'avait perturbé, puis elle m'a dit cette phrase qui m'a tué intérieurement. "Penses-tu que l'on peut aimer deux personnes en même temps ?"
ça y est. J'y étais. Après je ne sais combien d'année d'attente, j'apercevais enfin ce que j'avais toujours désiré. Son amour. Difficile de vous expliquer ma joie intérieure à ce moment là. L'impression que malgré tout, à la fin, le good Guy gagne toujours.
La réalité m'a vite rattrapée. Elle était avec son copain et ne comptait pas le quitter. Entre temps je lui ai fait part de mes sentiments toujours d'actualité.

Nous nous sommes revus. Après une année, ça fait un choc de revoir une personne que l'on aime. Je la trouvais encore plus belle qu'avant, son sourire, l'impression que le temps s'arrêtait pour le prendre en photo. Plusieurs déjeuner tous les deux, des regards appuyés de temps en temps. Nos mains se cherchaient parfois dans la rue, puis parfois une certaine pudeur s'installait. Le plus frappant étaient les au revoir, toujours des baisers au coin de la bouche, histoire de se persuader que c'était plus que de l'amitié. Je le savais, elle est droite, elle ne trompera pas son copain. Pas même pour un bisous.

Survient un jour où elle m'appelle pour me dire qu'ils ont fait un break, qu'elle est perdue, qu'elle pense sans cesse à moi. Elle a fait ce rêve où nous couchons ensemble. Intérieurement je me dis "la partie est gagnée", je conquis du terrain, lui en perd. Le temps passe, un mois peut-être un peu moins. Nous nous rapprochons encore sans jamais franchir la limite. Elle se considère malgré tout encore en couple.

Mais j'en vient à ne plus supporter ce "Oui mais peut-être", je perd ma patience. Si bien qu'un jour, je lui explique que premièrement je me sens coupable de briser leur couple, que je ne suis pas comme ça, et que tout devrait être plus naturel. Je cherche une nouvelle fois à fuir, pour ne pas souffrir. Je ne réponds plus à ses messages. Plus à ses appels. Intérieurement je me dis "A quoi bon? Est-ce vraiment réel ?"

Puis, veille de ma venue pour les vacances de Noël dans sa ville, elle m'annonce que lui et son copain viennent de se voir et de rompre. Définitivement. Je suis heureux. On doit se voir le 26 Décembre pour regarder un film chez moi. L'on se revoit, installé sur le lit, le film commence... Allongé, côte à côte. Elle se retourne, une fois... Deux fois... Je repense à ce moment au cinéma où je n'ai pas osé l'embrassé et je me dis "Pas cette fois".
Elle se retourne une autre fois, le temps s'arrête, je prend mon courage à deux mains et je l'embrasse, tendrement. J'en tremblais. Un baiser qu'elle me rend, elle pousse vite l'ordinateur sur le côté, se colle à moi... Je sens sa peau et son corps que j'avais si souvent idéalisé sous mes doigts, je me demande si ce que je vis est réel. Nous couchons ensemble, plusieurs fois, c'est réellement la première fois que je me sens autant en symbiose avec quelqu'un au niveau sexuel. On finit. Elle me dit être surprise, que c'est trop pour elle. Je feint d'être fier (Elle n'a connu qu'un homme alors compliment oui mais petit compliment...)
Nous passons beaucoup de temps ensemble pendant la semaine. Recouchons plusieurs fois ensemble aussi. Toujours aussi sensass.


Le tournant


La semaine se termine vite. L'impression qu'elle est passée à une vitesse vertigineuse. Mon retour à Paris se fait sentir, dernier soir ensemble. Nous avions passé tous ces moments tous les deux, une relation qui a stagné pendant des années et soudain l’impression que tout s’est accéléré. Le sujet du couple est venu sur la table. Tous les deux, allongés, une musique en fond… Je ne me rappel plus si c’est moi ou elle qui ait abordé le sujet. Il est venu comme ça, naturellement, elle voulait essayé, je le voulais aussi. Ça y est, on était enfin tout ce que j'avais désiré pendant ces années. On avait plus le droit à l'erreur, mais j'avais peur, aussi. Peur que ça ne marche pas, peur de perdre tout ça. J'ai si souvent idéalisé ce bonheur que je redoutais la désillusion.

Je suis retourné à Paris, elle devait venir me rejoindre pour une semaine à la fin de ses partiels, le 12 Janvier. S'en est suivi une routine qui s'est installée, on s'appelait souvent pour se raconter nos journées, nos anecdotes. Ce qui nous avait fait rire, énervé, frustré, un descriptif de notre quotidien en bref. On avait que ça après tout, le seul moyen de contrer l'absence physique.

Puis enfin elle est venue, je me rappel être aller la chercher à la gare, direction chez moi. Le sentiment que je vais lui faire vivre une semaine de rêve et lui faire découvrir Paris. L'envie de lui montrer: "Eh ton couple n'a pas marché, mais tu vas voir qu'avec moi aussi tu peux être heureuse." Petit joint en arrivant chez moi, séance câlin... Une des meilleure semaine de ma vie réellement. L'impression d'avoir tout vécu à 200 à l'heure. De nouvelles saveurs chaque jour, et toujours zéro ombre au tableau, peut-être seulement le fait de savoir qu'un jour elle va repartir. Mais j'essaye de ne pas y penser, de rester sur le moment présent. Ces moments où elle près de moi, je me sentais serein, l'impression d'avoir trouvé sa place. On savoure chaque moment passé ensemble, se ballade dans Paris, je l'emmène à un toit restaurant... L'envie de la combler et d'être à la hauteur se fait ressentir. Mais elle doit rentrer, je suis serein, je me dis qu'après toute cette semaine qu'on a vécu, c'est une évidence maintenant. Une semaine c'est rien, mais c'était si intense.

Le manque se fait ressentir des deux côtés, un manque que l'on comble comme on peut. Pas des petites attention dans notre quotidien, ne pas oublier de marquer sa présence. Je dois venir la retrouver dans deux semaines, je la rassure. Deux semaines, c'est court. Je lui promet qu'avec le travail et les cours, nous aurons tous les deux l'esprit trop occupé pour se rendre malheureux.

Un Lundi matin elle m'envoi un message, je me réveil et le lit. Elle doit retrouver son ex en bas de chez elle dans 5 minutes pour qu'il lui rende des chemises. C'est elle qui lui a demandé. Elle me dit que ça ne va durer que 10 minutes. Je me dis "Ok, pas de soucis".
Une heure plus tard je n'ai pas de nouvelles, je commence à voir un peu rouge.
Je me braque, et invente des excuses comme quoi ce n'est pas respectueux qu'elle ne m'ait pas demandé mon avis avant de le voir. Bref, réaction débile. Leur relation m'a juste fait tellement de mal pendant 3 ans que je pense que j'ai tendance à la sur exagérer à chaque fois. Elle s'excuse, me dit qu'elle n'est resté avec que 10 minutes mais a eu un problème de téléphone. Ok, je m'excuse de m'être emporté, lui dit que c'était idiot. On ne reste pas bloqué dessus.
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Life goes on !
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